Alix est en Macédoine où il participe à une course de char qu'il gagne avec brio face à Délia autoproclamée "dernière Reine des Amazones". Celle-ci a érigé à l'écart de la ville un zone pour femmes affranchie de la présence des hommes. Pendant ce temps en ville, le gouverneur romain local enquête sur de mystérieuses disparitions. Au moment où Enak disparaît, Alix s'en mêle. Tout pointe vers les Amazones. Mais rien n'est jamais si simple ...

A chaque année son Alix. Voici donc avec La Reine des Amazones déjà le quarante-et-unième album des aventures du héros de Jacques Martin. Pour la cuvée 2023, la série souffre un peu au point de vue dessins avec la comparaison à l'autre série dédiée à notre héros: Alix Senator. Celle-ci dédiée peut-être à un public plus adulte bénéficie de splendides dessins dans l'air du temps. Pour rester dans la tradition de l'époque Jacques Martin, on opte ici résolument pour la ligne claire. Cela a donné de très bons albums mais aussi certains beaucoup moins bien. C'est un peu le cas ici pour les graphismes de Chrys Millien dont c'est la deuxième aventure d'Alix qu'il illustre. Millien a pourtant déjà fait ses preuves sur des séries comme Gil St-André ou L'Aviateur. Ce n'est donc pas un manchot mais il semble qu'il a eu un peu de mal à s'approprier les personnages. Cela donne des pages assez inégales. Niveau scénario, Valérie Mangin est maintenant aux commandes des deux séries. Pour cette Reine des Amazones, cela reste classique mais efficace. Enak est une fois encore en danger. Un sénateur romain est jaloux du succès d'une autre faction. On y retrouve les traditionnels traîtrises et explicitées. Cela rend l'album sympathique mais finalement fort prévisible.