Félin pour l'autre (Nekottake!) est une série en six volumes parue au Japon aux éditions Shogakukan. Kensuke Fuji adore les chats mais il ne peut en accueillir un chez lui, ses sœurs étant allergiques à leurs poils. De plus, les chats semblent totalement rester de marbre face à son contact. Sa vie bascule le jour où disparaît Tamako, une chatte de gouttière qu'il croisait tous les matins en allant en cours. En partant à sa recherche, il tombe nez-à-nez avec Jin Nekoya, un maître chat qui comprend parfaitement le langage félin. Kensuke fera tout ce qui est en son pouvoir afin qu'il l'accepte comme disciple, quitte à devoir accomplir des défis de plus en plus loufoques. Suivre la "voie des chats" a un prix, ce qui surprend quelque peu Yamada, une camarade de classe de Kensuke. L'adolescent craint ce que les autres pourrait penser de lui et de ses frasques.

Dans ce tome quatre, l'ancien voyou Ichijô Kôtarô part trois jours en week-end et confie son chat Schwartz à Kensuke pendant son absence. Ce dernier décide de s'installer chez Jin Nekoya, son maître chat lui aussi en déplacement, pour s'occuper de Tora. La cohabitation entre les deux chats va s'avérer plus mouvementée que prévu. Tora ne supporte pas la présence d'un autre chat, alors que Schwartz reste de marbre ... du moins en apparence. Le soir venu, Kensuke va devoir supporter une course-poursuite nocturne entre les deux félins, voilà qui promet. Par la suite, un nouveau personnage entre en scène, Kato Li-Nyan, une jeune femme très populaire en ligne grâce aux photos des chats qu'elle met sur Internet. Kensuke est abonné à son compte et un jour il reconnait les chats du quartier sur les clichés. Il cherche alors à devenir quelle est la véritable identité de Kato Li-Nyan, une adolescente qui pourrait être dans son lycée et donc constituer une potentielle recrue pour son cat club. Par la suite, Kensuke va devoir mettre Tora à la diète et découvrir une race de chat originaire des États-Unis, le munchkin, caractérisé par ses pattes très courtes et qui est réputé pour conserver son caractère de chaton une fois parvenu à l'âge adulte. Le dessin reprend quant à lui les codes du genre, avec des personnages bien campés, de nombreuses mimiques et des décors assez fournis.