Lorsqu'un changement climatique catastrophique menace la survie de l'humanité, les gouvernements du monde entier s'unissent afin de créer un réseau de satellites entourant la planète Terre, armé d'une technologie conçue pour conjurer les catastrophes naturelles. Le jour où ce réseau se met à défaillir, Jake Lawson, le créateur du système, doit travailler main dans la main avec son frère pour sauver le monde d'une terrible tempête et découvrir le mystère entourant ce dysfonctionnement soudain. S'agit-il d’un complot ou d'une faille dans le système ?

Nous avons eut droit à de nombreux films catastrophes ces dernières années (The Day after tomorrow, 2012), crées notamment par Roland Emmerich, à grand renfort d'effets numériques bluffant et d'intrigue suffisamment prenante. Si Geostorm donne l'impression de jouer dans la même catégorie, c'est parce que Dean Devlin, est un proche du metteur en scène susmentionné. Les scénaristes ont cette fois greffé des enjeux de complots planétaires aux plus hautes sphères du pouvoir. La performance du casting est plutôt efficace (Gerard Butler, Ed Harris, Abbie Cornish, Jim Sturgess, etc) mais ce sont surtout les décors spatiaux qui en mettent plein la vue. Pour le tournage, l'équipe technique a du construire pas moins de neuf plateaux différents. En revanche, sur Terre, les effets spéciaux manquent d'efficacité, à l'exception de la vague de chaleur à Tokyo ou la tempête glaciale au Brésil.