Drame psychologique australien, l'histoire est celle d'une jeune étudiante (Ella Newton) qui croit que son voisin est le "tueur à l'horloge" (Vince Colosimo), un tueur en série qui parcourt le quartier en enlevant, torturant et assassinant les jeunes gens du coin. Naturellement, personne ne la croit, y compris sa mère (Radha Mitchell), et l'agresseur l'a inscrite sur sa liste des personnes à assassiner. Est-elle à juste titre une justicière ou juste une adolescente paranoïaque en herbe qui cherche à résoudre des problèmes ?

L'un des principaux problèmes de ce film réside dans le développement de l'histoire, qui va trop vite. Il n'y a aucune raison pour que la jeune fille soupçonne son voisin d'avoir commis un acte criminel si tôt. Il y a tellement de trous noirs dans l'histoire et d'éléments hautement improbables mais pratiques dans l'intrigue pour faire avancer le film. Vous vous rendrez compte que ce drame, ou plutôt ce film d'horreur, a échoué sur toute la ligne lorsque le public rira aux mauvais endroits. Au fur et à mesure que l'"intensité" augmente, les rires se multiplient. Les actions stéréotypées de la demoiselle en détresse, comme le fait d'infliger une légère blessure au meurtrier, puis de lâcher le couteau et de s'enfuir dans la forêt sombre, sont absurdes mais caractéristiques des films de ce genre. Il y a quelques scènes de meurtres graphiques et des moments d'effroi, mais c'est trop peu et trop tard, laissant le public se demander si ce film n'était pas par inadvertance une comédie. La ringardise est omniprésente. Le scénario pitoyable, la mise en scène et le jeu d'acteur poussif dans le final, alors que le meurtrier est dévoilé dans l'un des conclusions les plus hilarantes et irréalistes jamais filmées ! Oui, Girl At The Window est un choc, mais pour les mauvaises raisons !