La scène finale de "My Kid" (Here We Are) ne laissera personne indifférent. Même avant cela, l'arbre est régulièrement secoué émotionnellement. "My Kid" du réalisateur Nir Bergman est un drame empathique et réconfortant sur l'amour d'un père pour son fils. Aharon (Shai Avivi), un divorcé dans la cinquantaine, s'est retiré de son travail graphique pour se consacrer pleinement aux soins de son fils autiste Uri (Noam Imber). Cependant, selon l'ex-femme d'Aharon et conformément à une décision de justice, il est temps pour Uri presque adulte de commencer à vivre de manière indépendante. Cependant, l'obstiné Aharon ne veut pas abandonner. Selon lui, il est le seul à comprendre exactement et pleinement son fils. L'objet direct, Uri, repose entièrement sur lui et les deux semblent inséparables. Malgré les supplications de son ex Tamara (Smadar Wolfman) de l'emmener dans la nouvelle maison soigneusement choisie, Aharon décide d'emmener Uri en road trip une fois en route. Pendant le voyage, dans une foire presque vide, les deux visitent quelques adresses. Ils rendent visite à un vieil ami d'université d'Aharon, le frère d'Aharon et ils passent une journée à la plage. Cependant, Aharon remarque peu à peu qu'il n'y a pas que des roses et des lunes. Les tensions montent car Uri joue parfois des tours inattendus. La question est : combien de temps Aharon veut-il garder son fils près de lui et à quel prix ? Uri est-il celui qui n'aime pas le divorce inévitable ou le père Aharon n'est-il pas encore prêt pour cela ?
Dans 'My Kid', le jeu des acteurs est très réaliste. Le père, le fils et l'ex prennent tout leur sens dans le scénario subtil. Le réalisateur Bergman n'utilise aucun stéréotype et le faux sentiment qui se cache est également habilement évité. Nous voyons un père lutter pour lâcher prise. Et nous voyons un fils qui aime les pâtes en étoiles, la pizza, les chiens et ses deux poissons rouges. Lorsque sa mère arrive avec de nouveaux T-shirts, Uri demande : "Papa, est-ce que j'aime la couleur jaune ?" Et s'il ne fait pas confiance à une réponse de son père, on entend le questionnement "Je plaisante ?" Les deux ont un lien inséparable, mais qui sera le premier à embrasser l'inévitable réalité qui se présente ?
VERDICT
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"My Kid" peut être décrit comme un road movie subtil et émouvant. Un film sensible qui mérite de nombreux spectateurs, ne serait-ce que pour ôter certains clichés sur l'autisme.