Editeur : Développeur : Genre : FPS Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Shelly "Bombshell" Harrison est de retour dans un road movie interactif d'action à la 1re personne. Une campagne d'action explosive en solo.Il n'y a pas beaucoup de jeux de tir pour boomer, alors bienvenue à Phantom Fury de Slipgate Ironworks et 3D Realms pour combler ce vide. Il s'agit d'un titre de niche, appétissant pour ceux qui sont de la vieille école ou qui apprécient simplement les jeux à l'ambiance résolument rétro. Shelly revient après s'être réveillée de son coma pour sauver le monde de la terrible menace des mutants. L'objectif est de récupérer le noyau démoniaque, maintenant enterré dans une installation abandonnée remplie d'hommes d'antan. Un tel incipit correspond parfaitement à l'objectif de l'équipe de développement de Slipgate Ironworks. Phantom Fury se veut un jeu de tir pour boomer créé avec des méthodes modernes, mais ancré dans les FPS classiques du passé et avec une ambiance de film d'action explosif plein de clichés typiques. Des explosions, des armes impensables, des mutants qui crachent des balles et une organisation qui se met en travers du chemin. Elle s'appelle la GDF et nous fait déjà bien rire, nous les Italiens, en espérant qu'à l'avenir nos forces de l'ordre ne joueront pas avec le génome humain. Une célébration du jeu rétro.Les graphismes rétro de Phantom Fury sont destinés à séduire les nostalgiques des FPS classiques. Même s'il est possible de jouer en 4K, avec le recul, il aurait peut-être été préférable de sortir un vieux moniteur du garage et de revenir virtuellement au bon vieux temps. Les éléments du jeu ont un design assez varié : toutes les textures ne sont pas pixellisées de la même manière, en particulier lorsqu'il s'agit d'éclairage ou d'effets volumétriques. Les éclairs, explosions et autres bénéficient d'une fluidité plus proche des jeux modernes, tandis que les matériaux physiques sont réalisés comme on peut s'y attendre, plats et sans beaucoup de reflets. C'est l'équilibre entre ces deux styles graphiques qui fait le succès de Phantom Fury. S'il ne s'était consacré qu'à son côté rétro, il n'aurait pas pu être qualifié d'innovant. Si, au contraire, il avait choisi une nouvelle voie, il aurait été immédiatement abandonné par les joueurs de longue date. Il reste un jeu "de niche" qui plaira à ceux qui cherchent depuis longtemps un digne successeur à Duke Nukem. Les néophytes, en revanche, ne trouveront pas grand intérêt à son style. En parlant de Duke Nukem, il est clair que Phantom Fury s'est inspiré d'anciens titres du passé. On retrouve un peu de tout, même Halo : Combat Evolved. Les sections de conduite avec des jeeps équipées de mitrailleuses à travers les pistes vertes font fortement penser au Warthog lancé à travers les canyons de Halo. Il s'agit peut-être de notre imagination, puisque nous parlons de 2001, mais pour ceux qui ont joué au titre de Bungie, il s'agit d'une mécanique immédiatement reconnaissable. Le jeu de tir pour boomer que beaucoup attendaient.La vitesse est essentielle dans le gameplay de Phantom Fury. Une approche FPS moderne n'est pas efficace contre des ennemis qui se déplacent constamment et qui ont la capacité d'encercler le protagoniste. Phantom Fury le montre clairement dans les premiers niveaux du jeu, où les très grands espaces permettent d'aborder les ennemis de différentes manières. C'est ensuite dans les couloirs des laboratoires ou les tunnels des mines qu'il faut faire preuve d'une grande détermination dans l'action. Le nombre d'armes à votre disposition vous permet de choisir à chaque fois comment mettre en pièces les pauvres PNJ. Tout se découvre au fur et à mesure de la progression naturelle du jeu, jusqu'à la fin. La monnaie nécessaire est disséminée un peu partout et souvent cachée derrière d'autres objets ou dans des endroits difficiles d'accès, c'est pourquoi il est également nécessaire de bien explorer le terrain avant de continuer. Ceux-ci vont des projectiles classiques aux roquettes et aux sphères de plasma, à utiliser avec parcimonie et en fonction des ennemis rencontrés. Si au début, il ne s'agit que de pauvres soldats et de drones du GDF, au fil du temps, vous aurez aussi droit à des hélicoptères, des mechs et des mutants de la taille d'une armoire. Si vous n'êtes pas très doué pour viser, vous adorerez le mode secondaire Loverboy. Au fur et à mesure que la difficulté des ennemis augmente, les environnements sombres et brumeux se multiplient, ce qui contribue à créer un sentiment d'anxiété tout à fait adapté à la situation complexe. VERDICT-Phantom Fury fait revivre un style de jeu qui semblait presque perdu. Idéal pour ceux qui voulaient un successeur spirituel à Duke Nukem et compagnie, le titre de Slipgate Ironworks combine avec succès son look rétro avec la technologie moderne. Ainsi, les frictions techniques des jeux d'antan sont grandement réduites, même s'il reste quelques erreurs techniques qui pourront certainement être résolues grâce à de futurs patchs. Au final, son gameplay fait presque oublier qu'il s'agit d'un jeu de 2024 : c'est exactement l'objectif de ce genre de boomer shooter. |