Chevaux de foudre
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 02 Mai 2024
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7/10

Scénario : Aurélie Wellenstein
Dessin : Beatrice Penco Sechi

Alix a tout perdu. Son père, sa terre, et même son nom. Devenue esclave à Rome, elle est précipitée dans le monde des courses du Déluge. Ces compétitions violentes et sans pitié voient s’affronter les fulgurs, des chevaux de foudre dont le corps s’électrise quand l’orage éclate. Monter sur leur dos, c’est mettre sa vie en jeu, mais la liberté couronne les vainqueurs. Aidée par Marcus, le prodige de son équipe, Alix va lier son destin à Ira, un étalon indomptable, aussi beau que mortel…

Une jeune femme réduite en esclavage, à l'époque de la Rome Antique et plongé dans l'univers des courses de chevaux, ceux-ci produisant en plus de l'électricité ? L'idée ne pouvait que nous tenter. Dès les premières pages, nous sommes plongés dans l’ambiance de cette antiquité particulière : un puissant orage, et voici que déboulent les Fulgurs lancés au grand galop, de magnifiques chevaux sauvages aux robes couleurs de nuage de tempête dont le corps s’électrise et se gave d’énergie au contact de la foudre. Nous sommes immédiatement témoins de leur puissance, de leur tempérament de feu ainsi que de leur dangerosité. Malheureusement, on reproche la même chose qu'à beaucoup de livres et de séries / téléfilms orienté jeunesse avec les chevaux : les incohérences. Certes, nous ne sommes pas avec juste des chevaux mais bel et bien des Fulgurs, décrits comme des chevaux de foudre. Néanmoins dès le début, l'héroïne nous apprend qu'elle a un lien bien spécifique avec ces chevaux : elle aurait été choisie par eux. Du coup, elle se trouve être la seule capable de travailler avec le féroce étalon Ira. Ira est grand, beau, immense, et d’une puissance impressionnante puisque même le collier de Faraday dont se servent les Romains pour neutraliser les fulgurs n’est pas suffisant pour contenir son électricité. Vous sentez le roulement d'oeil vers le ciel ? Parce que en prime, Alix apparaît assez égoïste et hautaine une bonne partie de l'histoire. Nous avons beaucoup plus apprécié le personnage de Marcus qui, pour le coup, est un personnage secondaire qui n'est là que pour faire avancer son histoire. Et bien évidemment outre les incohérences concernant les chevaux, on relèvera aussi les esclaves qui semblent pouvoir parler aux maîtres romains un peu comme ils veulent. Néanmoins la BD se lit rapidement et reste prenante. En effet, on découvre ici en compagnie d’Alix la Rome ancienne, son effervescence, la société très stratifiée qui la composait, mais il y a en plus l’omniprésence de cette menace aussi dangereuse qu’excitante des orages. Car qui dit orages, dit courses du Déluge, et les Romains de cette Rome-là raffolent plus que de raison de ces courses meurtrières et électriques.

VERDICT

-

Le mélange entre action, romance, histoire et vie quotidienne de l’époque est réussie, les quelques mots de latin distillés ici et là passent très bien, et l’élément ‘électricité’ s’y intègre habilement.  Tout va vite, peut être trop, la fin est assez prévisible bien que très bien amenée.

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