I'm in Love With the Villainess (Watashi no Oshi wa Akuyaku Reijou) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu sept tomes à ce jour aux éditions Ichijinsha. Il s'agit de l'adaptaion d'une série de light novels écrite par Inori et illustrée par Hanagata. Rei Ohashi, une employée de bureau ordinaire, se réveille dans le corps du protagoniste de son jeu otome préféré, Revolution. Pour son plus grand plaisir, la première personne à la saluer est aussi son personnage préféré, Claire François – la principale antagoniste de l'histoire ! Désormais, Rei est déterminée à faire l'amour avec Claire au lieu des protagonistes masculins du jeu. Mais comment sa méchante amoureuse va-t-elle réagir à cette nouvelle cour ?!

Ayant appris davantage sur la situation critique des roturiers, Claire décide d'arriver à l'église à temps. Entre en scène la jeune cardinale, Lilly, qui a immédiatement des vues sur Rae. C'est un prélude à l'histoire du premier amour de Rae et de tous les dommages qui ont suivi. À ce stade des light novels, les choses commençaient à devenir un peu absurdes, mais nous n'avons encore rien vu. Et, en tout cas, cela maintient le cœur de Rae et Claire avec le commentaire social que l'histoire fait assez bien. Le dessin rend une fois de plus Lilly environ deux fois plus tolérable et trois fois plus divertissante qu'elle ne l'était dans le LN. Son attachement incessant à Rae est assez nul, en termes de gags, mais sa bouche grossière compense. Rae a une fantastique dispute avec deux autres sœurs sur l'homosexualité qui est beaucoup plus raisonnée que tout ce que vous trouverez dans le monde réel, malheureusement, entre des personnes des deux côtés de cette dispute. Comme toujours, cette série parle d'aimer qui vous aimez et cela reste le cas. Le mouvement des roturiers obtient ce qu'il mérite, au milieu de tout cela, alors que Claire commence à voir à quel point le système est mauvais, mais les choses prennent une toute autre direction quand elle et Lilly découvrent l'histoire de Rae. Rae n'a pas toujours été le personnage insouciant que nous voyons et cela montre d'où vient le bord qui est resté en grande partie enfoui en dessous. Savoir que cela ne finira pas bien avant même que cela ne commence est l'incarnation d'un accident de voiture au ralenti, alors que plusieurs personnages se tordent ensemble dans un désordre colossal de sentiments blessés et de commentaires sarcastiques sur les lesbiennes. Il va dans des endroits sombres et ne tire que très peu de coups, même s'il laisse les choses s'arranger dans une certaine mesure à la fin. Regarder la joie de Rae imploser alors que son éveil sexuel devient si sauvagement horrible est à la fois un grand drame et vraiment triste. L'art et la conception des uniformes sont vraiment géniaux et cela permet de se défouler énormément de toutes les sensations des chapitres précédents. Les sbires de Claire ont été très bien servis par le manga, honnêtement, se révélant être des faire-valoir bien plus drôles ici que leurs incarnations originales. Le bref plan des abdominaux de Loretta est hystérique, tout comme le concept bourgeois de Pepi d'« aider ». C'est une interprétation fantastique du matériel source et, même si elle ne peut pas résoudre tous les problèmes de l'original, elle en élimine bien plus que vous ne le pensez et fait ressortir ses meilleurs côtés. Ce volume fait un travail particulièrement remarquable en mettant en valeur toutes les choses qu'il fait bien.