Disponible pour 9,99€ sur le PlayStation Network, The Baconing a été développé sous la direction de Ron Gilbert, le célèbre créateur de The Secret of Monkey Island, ce qui promet un humour ravageur (et c'est le cas). Et si le titre ne vous évoque rien, sachez qu'il s'agit de la suite de DeathSpank, un hack'n slash paru l'an passé en deux parties chez Electronic Arts. Le jeu met en scène un personnage haut en couleurs, à qui les titres de Dispensateur de Justice, Vainqueur des Forces du Mal et Héros des Opprimés sont associés depuis toujours. Alors qu'il s'aspirait à un repos bien mérité, voici qu'une nouvelle menace ne tarde pas à se manifester. Au cours de vos péripéties, vous devrez secourir des orphelins, vaincre des tyrans, plonger en plein cœur d’un mystère inextricable, collecter des trésors, résoudre des casse-tête et prendre part à des dialogues hilarants. Vous pourrez également jouer à deux en mode coopératif local.  On notera d'ailleurs que The Baconing est encore plus rustre que ses prédécesseurs, et c'est peu dire.

Sur le plan technique, The Baconing mêle efficacement 2D et 3D. Le style ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais il a indéniablement de la personnalité. Le gameplay lui est moins surprenant, avec du hack'n'slash pure et dire. Les quatre boutons de façades permettent d'associer une arme, tandis que la gâchette droite permettra d'utiliser un bouclier. Les combats sont assez nombreux mais demeurent assez basiques dans leur déroulement. On signalera par contre un degré difficulté étonnamment élevé. La durée de vie est à la hauteur avec une kyrielle de niveaux à traverser, et des évolutions de statut à augmenter pour débloquer de nouveaux éléments. L'interface est d'ailleurs strictement identique aux précédents volets de DeathSpank, et les bruitages n'ont pas non plus évolué. A signaler que le jeu est intégralement en anglais (voix et textes), ce qui pourra peut être en déranger certains.