Il était une fois.

Tearaway vous propulse dans un monde haut en couleurs. Après avoir son personnage, à savoir Iota ou son alter-ego féminin Atoi, ce petit personnage de papier, lui même crée dans un univers entièrement fait de papier. Durant la partie, vous aurez un double rôle car il faudra également contrôler Vou, le guide et protecteur des lieux, qui s'avère être en réalité ... vous (le jeu utilisant la caméra de la Vita). Grâce au pavé tactile arrière de la machine, vous pourrez interagir avec de multiples éléments. Vous pourrez déplacer un objet ou des plates-formes ou encore frapper les Scraps, les méchants des lieux. L'écran tactile est quant à lui utilisé pour plier, déplier, ou encore enrouler des portions du décor. Parfois vous devrez également laisser parler votre fibre créatrive pour aider les personnages non jouables. Plus tard dans la partie, votre avatar disposera de davantage de mouvements à sa disposition, tels que le saut ou la roulade.

Le jeu s'avère assez facile, mais la grande variété des situations rencontrées scotche littéralement le joueur à sa console ... pendant six heures, la durée de vie du mode Histoire restant assez courte (près de dix heures si vous récupérez tout à 100%). La notion de "game over" n'existe d'ailleurs pas, et en cas d'échec, le personnage réapparaît instantanément à l'écran. Ce jeu de plateforme vous propose également de prendre des photographies, et il suffira de trouver des éléments ou des personnages entièrement blancs et d'enchaîner les prise de vue pour qu'ils retrouvent leurs couleurs. A la clé, vous débloquerez de nouveaux confettis (utilisés pour acheter plusieurs éléments de personnalisation du héros), mais aussi des patrons afin de reproduire dans le monde réel des éléments sous forme d'origamis. Bien évidemment, les créations pourront être partagées sur le PlayStation Network.

Une réalisation colorée.

Techniquement parlant, Tearaway fait preuve d'une maîtrise évidente. Le studio Media Molecule s'est une fois de plus surpassé. Les environnements traversés disposent tous d'une personnalité unique et sont uniquement composés de papiers (tout comme les personnages). L'univers est harmonieux, les décors comportent une foule de détails, et les couleurs sont très vives. Disposant d'une très bonne jouabilité, Tearaway propose un gameplay plein de finesse, et les deux rôles s'accordent parfaitement. Les possibilités tactiles apportent un peu de renouveau cela étant, et hormis quelques imprécisions dans les phases de dessins, le titre reste simple à prendre en main et le gameplay très évolutif.

Si le mode Histoire est très court, Tearaway propose malgré tout une bonne replay value, surtout si vous souhaitez récupérer tous les éléments dissimulés. Aucun mode multijoueur n'a été intégré cette fois, mais le prix du jeu reste relativement mesuré (environ 25€). Quant à la musique, elle signe là aussi un sans faute, avec un grand éclectisme des compositions et des musiques qui s'adaptent aux situations rencontrées à l'écran. Les doublages français s'avèrent plutôt amusants pour leur part.