I Am Alive accueille enfin une version boite sur PC.
Il était une fois.
I Am Alive raconte les pérégrinations d’un homme ordinaire à la recherche de sa femme et de sa fille, dont il a été séparé suite à une catastrophe planétaire d’origine inconnue. Un an après les faits, il retourne à Haventon, sa ville natale, qu’il retrouve en déliquescence. Les bâtiments sont en ruines, les rues sont plongées dans un nuage de poussières toxiques ; la ville n’est plus qu’un lieu de mort poussant les derniers habitants à se battre pour leur survie dans ce monde dévasté. Développé en partie par Darkworks avant d'être repris en main par Ubisoft Shangai, I Am Alive se présente donc comme un survival où vous devrez retrouver la famille du héros. Tout au long de la partie, vous devrez traverser la ville en long, en large et en travers, chose plus facile à dire qu'à faire. Non seulement l'épais brouillard limite la visibilité du personnage, mais en plus de cela, les particules de poussière qu'il renferme à des conséquences sur l'endurance d'Adam. Le plus simple sera donc de prendre de la hauteur, et de se déplacer sur les toits es immeubles. Fort heureusement, le personnage jouit d'une grande souplesse, à l'instar d'un Prince of Persia ou d'un héros d'Assassin's Creed. Reste que plus vous effectuerez de mouvements, plus le personnage se fatiguera, et si vous empruntez une mauvaise direction (ce qui arrivera finalement assez souvent), l'escalade pourra s'avérer fatale. Heureusement, il est possible de créer un point de repos en plantant un piton (à condition d'en avoir dans l'inventaire), de consommer une ressource pour reprendre de l'énergie, ou alors d'effectuer un intense effort pour joindre une plate-forme à proximité (notez toutefois que cela impactera la jauge d'endurance jusqu'à ce que vous retrouviez des ressources spécifiques).
Il faut aussi savoir que vous ne serez pas seul dans I Am Alive. Les personnages qui n'ont pas pu échapper à la catastrophe sont devenus des êtres assez vils, et les munitions étant rares, il ne faudra pas tirer sur tout ce qui bouge. Parfois, le simple fait de dégainer son arme (même vide) suffira pour impressionner l'adversaire. En cas d'ennemis multiples, Adam lève le bras, et repère les armes de ses adversaires. Une partie de poker se met alors en place, et il faudra scrupuleusement analyser la scène pour savoir comment faire pour en venir à bout. Notez que la version PC comporte un mode Facile qui permettra de découvrir le jeu de manière plus douce avec des essais infinis, et un mode Replay, qui permettra de recommencer chaque niveau pour découvrir de nouveaux secrets et objets cachés. En cas de rencontre avec un survivant dans le besoin, vous pourrez leur venir en aide pour remporter un point de passage supplémentaire, car le nombre de vie est limité par niveau (trois en mode normal, et quand il tombe à zéro, il faut recommencer l'intégralité du chapitre).
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, I Am Alive bénéfice de quelques améliorations graphiques dans son édition PC. Malgré des environnements presque monochromes, le jeu a du cachet et retranscrit bien une ambiance post-apocalyptique. Malgré tout, certaines textures manquent singulièrement de précision, notamment les véhicules ou dans la modélisation des personnages. L'animation apparaît relativement fluide dans l'ensemble, reste que l'on retrouve encore quelques indélicatesses dans les phases d'escalades. Rien de trop gênant cependant, et la prise en main est globalement très intuitive, même si les missions se suivent et se ressemblent. Comptez environ six heures pour terminer la partie, une performance assez convenable étant donné le prix du jeu. A noter que la sauvegarde est carrément supprimée dès le générique final (oui ça fait plaisir). La bande son se montre très discrète, mais les musiques accompagnent parfaitement l'action. Les doublages en anglais sont bien rendus.
VERDICT
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I Am Alive est lui même un survivant. Après un développement très délicat, ce survival affiche une bonne ambiance et un gameplay plutôt bien construit.