Coeurs à Coeurs (Musunde Hiraite au Japon) est un shojo en huit tomes, initialement publié par Mag Garden. Le jour de la rentrée des classes, Hiro Furuya, nouvel élève de seconde, est déjà victime d'une panne de réveil, et oublie par conséquent la cérémonie d'ouverture de l'établissement. Pour cette raison, il est amené à rencontrer Himari Asaki, une fille de terminale, dont il tombe amoureux instantanément. Il décide rapidement de lui avoir ses sentiments ... à plusieurs reprises. Malheureusement pour lui, Himari le rejette à chaque fois. Le hasard pourrait toutefois lui accorder un coup de pouce : Après avoir accidentellement égaré son portable (avec une photo de Himari en fond d'écran, forcément), cette dernière le retrouve, et décide de le ramener chez Hiro. Nous découvrons alors que la sœur de Hiro est en fait une amie de Himari, et que celle-ci est en réalité androphobe, c'est à dire qu'elle a peur du contact avec les hommes, depuis un profond traumatisme. Désormais au courant de la vérité, l'adolescent ne sait pas comment résoudre ce problème. Doit-il s'éloigner pour de bon de l'élu de son cœur, ou alors se remettre en question et tenter une autre approche ?

Dans ce septième et avant-dernier tome, chaque chapitre se concentre à nouveau sur un personnage différent, mais ils sont tous liés (étant camarade de classe). Yuzu cherche toujours à se rapprocher de Hiro, sans grand succès toutefois, tandis que Imari est de plus en plus troublée par le jeune homme, au point d'occulter ses révisions pour les concours d'entrée à l'université et de passer à l'action. La conclusion de certaines idylles naissantes est désormais proche.  A l'image du précédent volume,  les histoires sentimentales sont imbriquées les unes aux autres, et le récit dégage heureusement une bonne touche d'humour. Les crayonnés sont très précis pour leur part, et le dessin se veut très expressif. On dénombre un peu plus de "fan service" dans cet opus, mais l'auteur apporte beaucoup de substance à ses personnages, et leurs émotions, parfois contradictoires, se ressentent pleinement au fil des pages.