La construction rencontre la corruption dans cette nouvelle version de Constructor qui marque le vingtième anniversaire du city builder.
Un retour étonnant.
Développé par System 3, Constructor est un jeu de stratégie en temps réel publié en 1997 sur PlayStation et PC. Ce nouvel épisode est en réalité un remake haute définition du titre original. Le projet a été initié en 2015 sur PS3 et Xbox 360, mais le retard a été tel qu'il a par la suite migré sur PS4 et Xbox One. Vous êtes à la tête d'une compagnie de construction prête à tout pour l'emporter sur les autres équipes. Un tutoriel est présent pour vous assimiler le gameplay assez complet, sachant qu'il est possible de sélectionner le nombre de rivaux en début de partie, mais aussi la difficulté choisie et la carte sur laquell vous allez évoluer. Vous pourrez par la suite concevoir vos propres cartes, mais pas les partager sur Internet malheureusement. Durant l'action, Constructor vous propose de devenir un magnat de l'immobilier qui cherche à construire une ville prospère. La municipalité vend des parcelles de terrain aux concurrents, et collecte des impôts à intervalles réguliers. Fréquemment, elle vous demandera également de maîtriser la démographie et de maintenir l'ordre, sachant que des évènements aléatoires se déclenchent régulièrement. Dans, le mode "Bâtir à Gogo", vous pourrez construire sans limite de temps, le "Succès financier" vous fixe 40 ans pour gagner 1.000.000 de dollars, la "Guerre" demande pour sa part de détruire l'ennemi, nfin "EGO MANIA" demande de construire tout type de maisons et d'atteindre le but ultime (bâtir une pyramide à votre gloire).
Vous contrôlez plusieurs catégories de personnages, les ouvriers qui construisent et aménagent les bâtiments, les chefs d'équipe qui conduisent les chantiers, les réparateurs qui gèrent la maintenance des constructions, et enfin les gangsters qui menacent les ennemis. Quant aux constructions, il y aura non seulement des logements, des usines (bois, ciment, acier, etc), des services publics (police, école, parc, hôpital), ou encore des quartiers hébergeant des indésirables (hippies squatteurs, clowns tueurs ou encore skinheads). L'action ne variera pas beaucoup et un sentiment de répétitivité peut rapidement se faire ressentir, sans compter qu'aucun véritable mode scénario n'a été intégré.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Constructor présente un graphisme plutôt efficace. Tout a été revu depuis la mouture originale, avec une interface revue, propre et élégante. La prise en main est globalement assez simple, mais les mécaniques de gestion deviennent rapidement répétitives, surtout qu'il n'est nullement possible d'automatiser les actions récurrentes. Outre une partie solo assez longue, le jeu propose un tout nouveau mode en ligne pour affronter et saboter les constructions de vos rivaux. Grand point fort du jeu, la bande son est excellente, et contribue à poser l'ambiance de Constructor. Les doublages sont quant à eux très corrects. PS4 oblige, il est bien sur possible de joueur sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, mais la lisibilité n'apparaît pas optimale sur le petit écran de la console.
VERDICT
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Constructor est un titre intéressant, mais également très perfectible. Si l'ambiance est indéniablement le point fort de cette production, on pourra trouver les mécaniques quelque peu lassantes, surtout que le gameplay n'a pas beaucoup évolué en vingt ans ...