Homeland est une série américaine créée par Howard Gordon et Alex Gansa, d'après la série télévisée israélienne, Hatufime. Elle est diffusée depuis 2011 sur Showtime aux États-Unis et depuis 2012 sur Canal + en France et sur BeTV en Belgique. Après une confidence d'un de ses informateurs, Carrie Mathison, agent de la CIA souffrant en secret de trouble bipolaire, est la seule persuadée que Nicholas Brody, un marine américain libéré lors d'une opération commando en 2011 au terme de huit ans de détention par Al-Qaïda, a été « retourné » et représente un risque pour la sécurité nationale du pays. Sa persévérance pour suivre le comportement du marine, qui va virer à l'obsession maladive, va l'amener à déterminer si le traumatisme du soldat est réel, ou s'il participe à une conspiration visant les États-Unis.

Après une saison 3 où la qualité des intrigues variait beaucoup d'un épisode à l'autre, certains fans attendaient avec suspicion le retour de Homeland. Grave erreur, car cette saison 4 prend un sérieux tournant. Suite à la disparition de Brody, c'est désormais Carrie Mathison qui se trouve sur tous les fronts. Son rôle à pris de l'ampleur, bien qu'elle ait été mutée à l'étranger, et la voici à présent à la tête de l'unité des renseignements de Kaboul. En territoire hautement sensible donc, où le terrorisme fait vraiment partie du quotidien. Sa première mission consiste à superviser le bombardement d'une ferme où se trouverait l'un des terroristes les plus recherchés de la CIA. Au final, l'opération est un fiasco monumental. Carrie est rapatrié aux États-Unis et réaffectés pour l'exemple. Son point de chute est Islamabad, capitale du Pakistan. Quant à Saul, l'ancien directeur de la CIA, il travaille désormais pour une SMP, une société militaire privée, mais garde toujours un œil sur les activités de ses anciens subordonnés.  La narration de la saison 4 monte crescendo et affiche un scénario parfaitement construit. Seul le final manque de perspective, et paraît irréaliste.