Un vieux manoir abandonné se dresse au fond de l'impasse de Pineview Drive. Un homme inquiet se tient à sa porte, examinant la propriété. Voilà 20 ans qu'il y avait séjourné avec son épouse. Voilà 20 ans qu'elle a disparu sans laisser de traces. Les terribles légendes qui entourent ce manoir sont désormais de notoriété publique et d'après la rumeur, personne n'a réussi à y tenir plus de 30 jours depuis la disparition de Linda. Face à une force dépassant l'entendement, vous devrez trouver les ressources morales pour franchir le seuil de la propriété et combattre le mal étrange qui a pénétré les lieux. Pour percer le mystère de la disparition de Linda et faire toute la lumière sur cette histoire troublante, il n'y pas de temps à perdre. Développé par le studio allemand VIS, Pineview Drive est un jeu d'aventure à la première personne assez intriguant. Petit à petit, en avançant dans votre quête, vous allez trouver des indices qui vous mèneront vers d'autres questions. Vous comprendrez que des événements particulièrement funestes se sont déroulés au sein de cette petite bourgade. Évoluant dans un monde semi-ouvert, le jeu se déroule essentiellement dans un manoir peu accueillant. Le début d'aventure est étonnement aisé, mais il ne s'agira que d'une mise en jambe avant des casses-têtes bien plus retors.

Pineview Drive affiche un graphisme assez correcte dans l'ensemble, mais l'optimisation est plutôt à revoir (4 Go de RAM minimum). Il est plutôt agréable de farfouiller cette environnement plutôt dense, où le danger demeure très présent (d'où la classification 16 ans et plus). Reste que le gameplay est également passablement répétitif. Pendant trente jours, il faudra trouver des clés et les essayer sur les 200 portes de la maison jusqu'à trouver la bonne. Le manoir est un vrai labyrinthe, et comme il n'y a aucune indication sur ce que vous êtes censé faire, vous allez errer de longues minutes à chercher où aller, sans compter que l'autonomie de la lampe de poche est extrêmement mince. Si l'ambiance horrifique est finalement très légère, vous perdrez de l'énergie lorsque vous déplacez la caméra et quelque chose de fantasmagorique se déroule à proximité. Chaque journée terminée, vous trouverez une note en papier comprenant une seule phrase. L'ennui ne tarde pas à s'exprimer. Côté son, les thèmes sont assez réussis, malgré des musiques peu présentes, et on retrouve quelques doublages en anglais sur le disque (les textes écrans sont en français). La durée de vie est moins flamboyante avec sept heures de jeux environ, ce qui demeure toutefois très raisonnable pour un titre vendu à prix budget.