Le physicien Jim Beale (Chad McKnight) travaille sur un projet de machine à voyager dans le temps, plus exactement un moyen d'ouvrir un trou de ver (une sorte de porte d'entrée entre deux régions distinctes de l'espace-temps). Il finit par s'associer avec un industriel, Klaus Meisner (Michael Ironside) qui lui fournit les matériaux radioactifs nécessaires à ses expériences. Très près du but, le Dr Beale tente un premier essai avec une particule, ce qui lui provoque de violents maux de têtes et des hallucinations. Meisner devient rapidement un obstacle à son expérience, car il veut récupérer la technologie développée par l'équipe de Beale à des fins commerciales. Sans trop hésiter, Beale décide de servir de cobaye pour l'ultime expérience. Le portail va finalement s'ouvrir, non sans laisser pénétrer des silhouettes inquiétantes dans notre dimension ...

Ecrit par l'un des réalisateurs de The Signal, Synchronicity est un film de science-fiction au budget assez restreint. La première partie du long métrage s'avère très théorique et multiplie les termes techniques, notamment concernant les travaux de Nikola Tesla. Car en effet, la thématique est traitée avec sérieux et il n'y a pas une once d'humour au cours de l'aventure. L'ambiance sombre, notamment les néons bleus, semblent faire écho à Blade Runner, les paradoxes spatio-temporels sont quant à eux traités de manière assez classique et il est assez aisé de savoir ce qui va se passer par la suite. On notera également une once de romance, avec l'introduction d'une femme mystérieuse et séduisante dans la vie de Beale. Est-ce réellement un hasard ? La réalisation s'en sort assez bien avec quelques effets spéciaux réussis, une bande son au synthé très mélodique, et une structure narrative fragmentée mais qui se tient.