Un nouveau Souls-like 2D.

Vous jouez le rôle de Sorun, un guerrier qui est mortellement blessé au combat alors que le reste de son bataillon est tué. Ne voulant pas mourir, Sorun signe un accord avec la Mort pour devenir son serviteur en échange de l'immortalité. L'âme et la chair verte de Sorun, désormais maudite, doivent s'atteler à une mission difficile que lui a confiée la Mort. Death's Gambit creuse également un peu l'histoire de Sorun, en particulier sa relation avec sa mère qui est également une guerrière aguerrie. Bien que l'histoire soit un peu confuse et ne soit jamais vraiment accrocheuse, les thèmes de la vie, de la mort et de ce que signifie être immortel sont plutôt bien étayés. En discutant avec les PNJ, Sorun reçoit de nombreux points de vue intéressants sur l'immortalité, comme la capacité des immortels à diriger le monde et la façon dont l'immortalité peut aussi écraser l'ambition et l'innovation. Outre les thèmes intéressants, Death's Gambit propose un système de combat stimulant et agréable. Pour commencer, vous choisirez une des plusieurs classes disponibles comme guerrier, assassin ou sorcier. Les différentes classes excellent dans divers types de combat. Par exemple, les capacités les plus fortes du guerrier impliquent le combat en mêlée. Chaque classe est capable d'équiper deux armes. Les armes ne peuvent être équipées qu'en fonction de vos statistiques, vous ne pourrez donc jamais utiliser certaines armes à moins de vous écarter de la construction suggérée. Les personnages peuvent également équiper un bouclier et plusieurs pièces d'armure pour se protéger ainsi qu'une Aura qui accorde une capacité spéciale et qui est parfois détruite à la mort.

Le combat en mêlée est lent et méthodique au départ, les attaques ennemies faisant régulièrement des dégâts importants. Il est beaucoup plus utile pour vous d'éviter les dégâts que de porter des coups. Il est donc crucial pour votre survie d'identifier les modèles ennemis et les meilleurs moments pour frapper. Vous trouverez une grande variété d'armes de combat à distance et de mêlée au cours de votre voyage, puis vous choisirez celles qui correspondent le mieux à votre style de jeu et à votre corpulence. Les armes varient généralement en termes de force, de portée et de vitesse. Beaucoup d'armes à distance ont également des amorces élémentaires. Quoi qu'il en soit, toutes les attaques ainsi que les boucliers et les esquives font appel à l'endurance, de sorte que vous devez constamment équilibrer vos tactiques offensives et défensives. Rien de tout cela n'est révolutionnaire en 2018, mais tous les systèmes fonctionnent bien ensemble et offrent une excellente expérience de combat. Lorsque vous tuez des ennemis, vous ramassez des fragments qui servent à monter en niveau pour sauver des sanctuaires. Il n'y a qu'une poignée de statistiques à améliorer et le but de chacune est clairement décrit, contrairement à de nombreux autres jeux de type "Souls". Vous pouvez ainsi par exemple vous concentrez sur la force d'attaque et l'endurance pour la construction de mêlée, mais les autres stats comprennent la finesse (pour des armes plus légères), la hâte (pour améliorer le refroidissement et la recharge de l'endurance) et l'intelligence (pour l'attaque et la défense magiques).

Une expérience affinée.

Comme les flacons de la série Dark Souls, Sorun est équipé de plumes de phénix qui guérissent et se régénèrent à chaque visite dans un sanctuaire. Ces plumes jouent un rôle important et vous en gagnerez d'autres au fur et à mesure de votre progression. Vous trouverez également des plumes améliorées qui permettent une guérison plus rapide et plus puissante, ainsi que d'autres buffs. Contrairement à Dark Souls et à d'autres jeux similaires, vous ne laissez pas tomber d'éclats lorsque vous mourez. À la place, vous laissez tomber une de vos plumes de phénix. Ces plumes vous sauvent régulièrement la vie au combat, alors vous voudrez la chercher et la récupérer immédiatement. Si vous mourez à nouveau, la plume ne disparaît pas et vous en laissez tomber une autre. Cela rend la mort moins pénible, car vous pourrez toujours récupérer les plumes tombées, contrairement aux jeux similaires où les morts multiples peuvent entraîner des pertes massives. Death's Gambit démarre facilement puis lance un énorme pic de difficulté au joueur une fois qu'il a terminé la zone d'introduction et atteint le monde ouvert. Au moins quatre boss différents sont disponibles à ce stade, bien qu'ils soient tous enterrés derrière des ennemis de difficulté variable. C'est là que Death's Gambit vous lâche la main et vous force à apprendre par vous-même. Vous voudrez explorer chaque chemin ouvert tout en apprenant les schémas des ennemis et en déterminant quel boss vous voulez affronter ensuite. En attendant, vous finirez par vous mettre à niveau plusieurs fois et serez ainsi mieux préparé. L'univers du jeu est très bien conçu et rempli de raccourcis qui simplifient les visites répétées. Il n'y a pas de carte dans le jeu, mais chaque zone est conçue de manière suffisamment unique pour que vous puissiez facilement vous souvenir de chaque endroit. Les environnements présentent un fantastique dessin au pixel, bien que de temps en temps, il soit difficile de dire exactement ce qui est interactif et ce qui ne l'est pas. Ce n'est pas non plus un monde immense, donc une fois que vous savez où vous allez, vous pouvez y retourner assez facilement.

Depuis sa parution digital initiale, Death's Gambit a reçu de multiples mises à jour. De nombreux bugs ont été corrigés, vous pouvez vous déplacer avec la croix directionnelle, le jeu est plus stable, vous pouvez grimper plus facilement car vous n'avez pas besoin de tenir un bouton latéral, le warping d'un endroit à l'autre est corrigé, le combat est plus fluide grâce au système d'annulation d'animation nouvellement implémenté, des options de speedrun sont maintenant disponibles, y compris un minuteur en jeu et la possibilité de sauter des scènes cinématiques, et l'expérience globale est beaucoup plus raffinée. Cependant, tout n'est pas encore parfait et il y a certaines choses qui le freinent dans sa quête de grandeur. Il n'y a aucun moyen de supprimer ou d'enlever des capacités, il y a aussi un peu de bégaiement, mais il semble que cela se produise surtout à des moments inoffensifs et non pendant le combat. Certains PNJs s'expriment et d'autres non, ce qui est moins un pépin qu'un bégaiement. Sorun lui-même parle régulièrement, mais n'est pas exprimé, de sorte que les conversations sont très bizarres lorsque la moitié des participants parlent et que le reste doit être lu par texte. Les écrans d'inventaire sont également un casse-tête. Il n'y a pas moyen d'organiser les objets. Il y a des sous-menus qui classent les objets en armes, armures et autres, mais à l'intérieur de ces sous-menus, les objets sont partout. Oh, et  les ascenseurs sont ennuyeux !