Byron Widner, connu sous le nom de 'Babs', est un skinhead tatoué de la tête aux pieds. Il est sur la liste du FBI des hommes les plus recherchés en Amérique. Ses tatouages sont des symboles du "Pouvoir Blanc", tous gagnés avec des crimes haineux et racistes. Lors d'un événement, Byron rencontre Julie et ses trois filles. C'est là qu'il expérimente combien la vie peut être différente. Cependant, lorsqu'il tente de rompre avec le gang violent, ce n'est pas sans danger.

Skin est un film plein d'émotions brutes. Le drame commence par une scène palpitante dans laquelle un grand groupe de skinheads affronte un groupe d'activistes africains. Après avoir chanté leurs slogans respectifs, il s'agit d'une rencontre violente. Ce choc n'est pas un produit de la riche fantaisie du réalisateur. Le film est basé sur des faits réels. Des affrontements cruels se produisent encore aujourd'hui, cela vous rend silencieux. Le rôle principal dans Skin est réservé à l'acteur Jamie Bell. Le rôle semble avoir été écrit pour lui. Au début, on croit que c'est un skinhead, grâce à son visage entièrement tatoué. Tout au long du long métrage, vous pouvez voir comment il se transforme en un homme dégoûté par la violence qui fait partie de sa vie. On sent sa détermination à construire une vie normale avec Julie et ses enfants, et son impuissance quand le gang est de retour dans son salon. Les autres acteurs, dont Danielle Macdonald dans le rôle de Julie et Vera Farmiga dans celui de Shareen, jouent également leur rôle avec brio. Un joli détail sont les fragments qui apparaissent tout au long de l'histoire, dans laquelle vous voyez comment les tatouages de Byron sont enlevés au laser un par un. Cela vous fait soupçonner qu'il veut reprendre une vie normale. Ce n'est qu'à la fin de l'histoire, après plus de 600 jours, que l'on voit le résultat. Le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie donne une dimension supplémentaire au drame, il n'est pas seulement né de l'esprit du cinéaste Guy Nattiv. Le film commence par une déclaration selon laquelle il est basé sur des faits réels et à la fin on peut voir quelques photos du vrai Byron Wilder et Daryl Jenkins, l'activiste noir. Vous pouvez aussi lire comment les choses se sont passées avec eux.