Dans le premier film du réalisateur de clips musicaux Tarsem Singh, le spectateur assiste à un voyage hallucinatoire dans l'esprit d'un tueur en série. Ce film est surtout connu comme le film avec lequel Jennifer Lopez a voulu mettre en avant sa carrière d'actrice, après sa percée dans la musique pop. Avec son rôle dans ce film d'horreur, la latino a voulu faire savoir au monde qu'elle était aussi une actrice, et une bonne actrice. En choisissant un film non conventionnel, un film d'horreur, elle a montré qu'elle n'avait pas peur de projets plus audacieux. Malheureusement, c'est Lopez qui ne passe pas bien dans ce film. Son jeu est extrêmement plat et peu motivé. Sa piètre performance n'est pas si évidente dans ce film, car le reste du casting n'offre pas non plus de grandes performances. En fait, seul D'Onofrio est convaincant dans son rôle de tueur en série psychopathe. Sans utiliser beaucoup de mots, cet acteur donne de manière impressionnante forme à un homme émotionnellement perturbé, capable d'actes terribles.

L'histoire de "The Cell" n'est rien de plus qu'une faible excuse pour conduire le spectateur dans l'esprit malade d'un tueur en série. C'est dommage, car le film semble se tenir comme du sable mou. Le contraste entre le monde "réel" et le monde imaginaire est tout simplement trop grand. En fait, le film ne fait que rebondir d'une scène à l'autre avant de prendre réellement vie dans le cerveau de Stargher où les choses les plus remarquables se produisent. Les passages qui se déroulent en dehors de la tête du tueur sont ennuyeux et interminables. À ces moments-là, il devient douloureusement évident que le scénario n'a pas été suffisamment soigné. Le manque d'inspiration des acteurs et les personnages clichés ne rendent pas service au film. Le véritable protagoniste n'est pas l'un des acteurs, mais les fantastiques effets spéciaux. Le trucage visuel est si fort et si spécial que vous devez aller voir ce film pour cette seule raison. Le réalisateur a été influencé par des peintures et des artistes. Des couleurs vives, des environnements surréalistes et un cadre imaginatif réussissent à faire apparaître un monde spécial, comme vous n'en avez jamais vu dans un film auparavant. Les amateurs d'art seront dans leur élément, car de nombreuses œuvres de maîtres anciens ont été utilisées comme source d'inspiration. Il n'est pas exagéré de dire que "The Cell" est unique dans son utilisation des effets spéciaux. Pendant ces moments, on se perd vraiment dans ce film et le scénario déglingué, les dialogues épouvantablement mauvais et le jeu misérable de certains des acteurs sont complètement éclipsés. Vos yeux prennent le relais de votre esprit. Le choc est donc énorme lorsqu'on est soudain confronté aux passages "normaux" du film, où les gens essaient de raconter une histoire.