Ippo (Hajime no Ippo) est une série toujours en cours de parution au Japon, et qui a connu 133 tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Ippo Makunouchi était un jeune lycéen timide. Pendant longtemps il fut le souffre-douleur des caïds de l'école, et alors qu'il était pris dans une bagarre, Ippo fit une rencontre qui a changé sa vie, celle de Takamura, grand boxeur Japonais. Très impressionné par ses techniques de combat, Ippo décida de passer un test, puis d'entrer dans le club de boxe de Kamogawa. Ceci marqua les débuts de la grande et longue carrière d'Ippo. Cette nouvelle saison de la série Ippo (qui débute donc au tome 111 si vous préférez) remet enfin en scène le protagoniste principal de la saga, après dix mois d'absence. Après avoir perdu le combat l'opposant au mexicain Alfred Gonzalez, Ippo n'est plus que l'ombre de lui-même. C'est surtout sur le plan psychologique que le boxeur est littéralement brisée. Pourtant, le jour où Takamura dispute le titre mondial des fédérations WBA et WBC en poids moyen est enfin arrivé, et Ippo a hâte de suivre l'entraînement de ce dernier.

Encore sonné par sa défaite contre Guevara lors de son grand match de retour, Ippo n'est plus que l'ombre de lui-même. La fin de sa carrière est-elle proche ? Oh le suspense n'est pas vraiment à chercher de ce côté puisque la série se poursuit toujours à l'heure actuelle au Japon. Non, ce qui importe vraiment c'est le processus de reconstruction dans lequel Ippo va devoir s'insérer, surtout qu'il semble avoir atteint ses limites physiques. Il essaie donc de ne plus penser à la boxe et la présence de Kumi à ses côtés lui permet d'occuper ses journées. Et si quelqu'un tente de convaincre Ippo de reprendre les gants, c'est Kumi qu'il risque d'affronter sur le ring ! Pourtant, un entraîneur de club se présente pour proposer à Ippo un rôle différent : Aider les autres à progresser. Mais ne risque-t-il pas d'entretenir son spleen en acceptant une pareille offre, surtout qu'il ne semble avoir aucune séquelle physique de son violent combat et que c'est son mantra qui paraît avant tout cassé. Le dessin est quant à lui toujours aussi soigné, avec un découpage dynamique et des personnages très expressifs.