Scénario et dessin : Q Hayashida
Dai Dark est une série toujours en cours de publication au Japon et qui a connu cinq tomes à ce jour aux éditions Shogakukan. L'une des pires choses qui aurait pu arriver à l'équipage du vaisseau poubelle Kahiya a été de ramasser un Zaha Sanko ensanglanté et à peine conscient flottant dans l'espace. Connaissant la légende selon laquelle si quelqu'un possède les os de Sanko, tous ses souhaits peuvent être exaucés, le capitaine tricéphale du Kahiya déshabille et conserve tout ce qui se trouve sur le corps de Sanko (à l'exception d'un élément clé : les sous-vêtements), prend son paggy sombre - en forme de squelette, petit et en forme de sac à dos - fourre Sanko dans une pièce et déclare joyeusement qu'ils vont régner sur l'univers. Ils se reposent paisiblement dans leur chambre, imaginant déjà la gloire de contrôler l'univers. Le problème, c'est qu'ils ignorent que le paggy sombre - Avakian - peut en fait se transformer en un corps ambulant et sortir Sanko du pétrin. Ils n'ont pas non plus réalisé que oui, les sous-vêtements sont importants pour une personne. Ceux de Sanko peuvent se transformer et recouvrir son corps d'une puissante combinaison et lui permettre d'attraper une hache de son paggy qui peut arracher les os du corps de quelqu'un. Tout ce que l'on dit, c'est qu'il faut lire Dai Dark pour avoir une éducation complète sur l'importance de bons sous-vêtements.
Sanko et ses amis rencontrent un mystérieux cadavre sur le vaisseau spatial de Tech-O-Rama. C'était la dernière des "quatre créatures maléfiques", Tocard Primus... ! Sanko, contrôlé par le mystérieux pouvoir de ce dernier, qui n'était pas vraiment mort, se déchaîne à bord du navire ennemi sans aucune arme ! Il a été gravement blessé et emmené au temple de l'entreprise Photoforce. Afin de sauver Sanko, Avakian et Death Delamort tentent d'infiltrer la cachette de l'ennemi. Voilà qui promet ! Dai Dark relève t-il de la science-fiction, de l'horreur, du heavy metal ou autre ? Le contenu est de l'ordre de l'horreur ou du splatter, mais le protagoniste (Sanko) est détendu et innocent. Ce qu'il fait est brutal et inhumain, un peu comme Fist of the North Star sans le sens de l'éthique, mais le protagoniste lui-même ne semble pas mauvais et mange des choses comme des petits pains au saké et du pain mibos. Il dit que c'est dans sa nature de regarder des os et des cadavres et de dire "wow, je l'ai fait", et que ce n'est pas une question de personnalité. Les os sont comme une monnaie dans certaines parties du monde. On peut avoir l'impression que c'est une histoire sur ce qui se passerait si un dieu de la mort vivait. D'autre part, Tocard Primus, qui est apparu dans le volume précédent, a un mauvais caractère, mais quand il monte sur le vaisseau spatial du protagoniste, il meurt d'un pouvoir mystérieux, peut être qu'il ne peut pas résister aux miasmes de l'enfer parce qu'il est un genre ou une espèce différente. L'état mental et physique de l'auteure se reflète dans ses dessins. Elle semblait apprécier son style labyrinthique cette fois. Ce travail nous enseigne que si vous en avez la capacité, le hasard est la chose la plus forte que vous puissiez faire. C'est une fusion très agréable de l'art et du divertissement. Il y a beaucoup de personnages dont on ne sait pas vraiment ce qu'ils sont, mais ce sont des amis pour Sanko. C'est censé être plein d'atrocités, mais ça n'a pas l'air si terrible que ça. La personnalité de Q Hayashida est étonnante.
VERDICT
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Une vision du monde beaucoup plus folle, un développement absurde sans avenir clair, un mystère intéressant, comme d'habitude.