Une fois de plus, cette bande dessinée contient troishistoires courtes qui sont des adaptations d'épisodes de la première saison de la série télévisée du même nom. Olivier Serrano a écrit les deux premières histoires, Marine Lachenaud la dernière. David Etien est l'illustrateur des 1 et 3, Philippe Fenech du second. Dans "La Glaive de Camulogène", Idéfix, ses amis et Abraracourcix (et Bonemine) font tout pour que l'épée légendaire, symbole de la résistance gauloise, ne tombe pas entre les mains des Romains. Idéfix et ses amis découvrent l'origine du brouillard suffocant dans "Lutèce brûle-t-il", et les Romains y sont bien sûr pour quelque chose. "Le réveil de Lutèce" nous présente le coq Sinfonix, le réveil de tous les habitants... mais la chatte romaine Monalisa aimerait bien que cela change.

Deux ans avant que le chien de bande dessinée le plus populaire ne rencontre Astérix et Obélix dans Tour de France, Idéfix était sur les routes de Lutèce - et loin d'être inactif. Et déjà à l'époque, il menait la vie dure aux Romains. On retrouve dans cette série de BD l'humour et l'esprit d'aventure qui ont fait le succès d'Astérix, créé en 1959 par le brillant duo Albert Uderzo et René Goscinny. Nous sommes en l'an 52 avant Jésus-Christ. Toute Lutèce est occupée par les Romains ... Toute Lutèce ? Non ! Une bande d'animaux indomptables, menée par Idéfix, résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et c'est tant mieux, car les Romains font preuve d'audace les uns après les autres. Monalisa cherche à tordre le cou au coq gaulois Sinfonix pour ne plus entendre son chant, Anglaigus veut s'approprier un symbole gaulois de la résistance et le général Labienus installe dans son palais un four à charbon qui pollue toute la ville. Idéfix et ses amis ont donc, dans ce tome aussi, fort à faire pour mettre les Romains dans le pétrin.