Abathor est un jeu de plateforme d'action 2D exigeant pour 1 à 4 joueurs. Vivez une aventure 16 bits inspirée de Golden Axe, Rastan et Castlevania IV.
Albator ? Non Abathor.
Il faut aimer les pixels, et il faut grandir dans une époque rétro pour pouvoir revenir avec plaisir à ces époques de jeu simples. Ceux où vous alliez vers la droite, tuiez des monstres, et les commandes se limitaient à quelques boutons. Dans Abathor, vous incarnerez l'un des quatre héros disponibles venus défendre l'Atlantide. Lorsque la civilisation locale a provoqué la colère des dieux, le besoin de fermer les portes d'Abathor s'est fait sentir. Plus de 50 étapes, chaque chapitre se terminant par un boss unique, et vous avez la possibilité de soutenir trois amis en coopération locale. Cela ne sert à rien de l’étendre, car chacun peut voir le cheval tel qu’il est. Abathor doit être évalué en termes rétro et comparé à des productions qui rappellent des souvenirs qui nous rendent plus affectueux. Nous pouvons choisir parmi personnages avec des statistiques assignées. Cependant, nous qualifierons les différences entre les protagonistes de marginales. Ne comptez pas sur des classes séparées, même si le jeu le souhaite. Tout le monde ici utilise une arme de mêlée, et la variable peut être un run avec un bouclier. Ce ne seront pas de grandes révolutions qui vous encourageront à jouer à travers le jeu avec chaque personnage. Si nous voulons rester fidèles à l’ancien temps, nous devons également maintenir certains cadres.
Bien entendu, cela ne vous empêche en aucun cas de profiter du combat. La réactivité des personnages est satisfaisante, et l'élimination des ennemis... charnue ! Aussi charnu que de balancer une épée sur la tête d'un criminel et de le regarder disparaître de l'écran. Nous aurions un petit reproche concernant la dynamique. On comprend que c'est une imitation de Conan, que chacun a sa taille, mais cela ne les libère pas du droit d'avancer un peu plus vite. Parfois, vous pourriez vous retrouver à bâiller en battant une section de plate-forme occasionnelle. Là où Abathor brille, c'est dans la variété de son gameplay. Malgré ses racines ossifiées, il peut surprendre et se transformer, par exemple, en Shmup (car que pourrait-il être d'autre à cette époque). La conception des niveaux peut apporter une bouffée de fraîcheur similaire - rappelez-vous que nous nous en tenons à un thème rétro, donc tout est dans les limites de la décence des pixels.
Une réalisation perfectible.
L'esthétique d' Abathor est un clair hommage aux jeux des années 80, avec un pixel art qui, sans être exceptionnel, parvient à évoquer un certain charme nostalgique. Les animations, bien que peu brillantes, remplissent leur tâche sans défauts particuliers, même si par moments elles sont un peu brouillonnes. Cela peut décevoir ceux qui sont habitués aux normes visuelles plus élevées des titres modernes, mais pour les nostalgiques de la vieille école, c'est un agréable retour en arrière. La bande-son, composée de plus de 40 pistes, est l'un des éléments les plus réussis du jeu. La musique épique et engageante accompagne parfaitement les combats et les aventures des protagonistes, contribuant à créer une atmosphère héroïque et intense. C'est un détail qui démontre un certain soin apporté à la création du jeu et qui parvient à élever l'expérience globale. Abathor n'est pas un jeu pour tout le monde. Sa grande difficulté et son caractère punitif peuvent rebuter les joueurs occasionnels, mais il représente un défi irrésistible pour les amateurs de jeux de plateforme classiques. Pour ces derniers, le jeu offre des heures de plaisir et de satisfaction, surtout lorsqu'il est joué en compagnie d'amis. La coopération ajoute un niveau d'immersion et de stratégie qui peut transformer même les sessions les plus frustrantes en expériences mémorables.
Par son caractère rétro, c'est un jeu qui sort de l'ordinaire. Et il y aura une intrigue et un format convivial divisé en chapitres. Les joueurs les plus enthousiastes liront également les journaux entre les missions. Là où Abathor ne me convient pas, c'est dans les bêtises vivifiantes qu'il nous est difficile de comprendre avec le recul. Malgré la campagne assez étendue (selon les standards rétro), il n'y a aucune possibilité d'ajouter des joueurs supplémentaires à la volée. Ceci est principalement lié au développement grâce à l'or collecté (nous avons une liste d'avantages qui améliorent le personnage disponibles à l'achat), mais on cherchera quand même une solution axée avant tout sur le plaisir des joueurs. C ette fonction est, je suppose, facile à mettre en œuvre, mais elle faisait cruellement défaut ici. De plus, est important de noter qu’Abathor ne peut pas toujours maintenir un rythme constant. Certains niveaux peuvent sembler trop longs ou répétitifs, et le manque de plus grande variété d'ennemis et d'environnements peut conduire à une certaine monotonie. Ce défaut, combiné à des graphismes qui paraissent bruts à certains endroits, représente un obstacle qui empêche le jeu d'atteindre les sommets du genre.
![](https://www.jeuxpo.com/index.php?page=game_image&id=105310&width=130&height=98)
VERDICT
-
Abathor est une expérience agréable, la plupart des geeks rétro en seront simplement satisfaits de par sa relative simplicité, mais basé sur un design fantastique très agréable. Les boss seront pour la plupart ceux que vous aimez (supérieurs en taille et en respect), et la campagne ne se terminera pas aussi rapidement que dans la plupart des jeux de ce type.