She is beautiful est un manga en six tomes publié au Japon aux éditions Shueisha. Kurumi vit dans « l’enclos », un mystérieux centre de recherches qui élève des petites filles. Elle y vit heureuse avec ses camarades et amies. La veille de son dixième anniversaire, elle s’endort paisiblement. A son réveil, 14 ans se sont écoulés ! Elle apprend que Sayaka, une de ses camarades de « l’enclos », veille sur elle depuis de nombreuses années car la mémoire de Kurumi s’efface à chaque fois qu’elle s’endort. Entre mensonges et manipulations, c’est le début d’un très étrange voyage pour Kurumi…

Kurumi retrouve désespérément Mitsuri, mais Mitsuri ne se souvenait pas d'elle. Tout cela est vite interrompu avec l’arrivée de Sayaka mais ceux qui en ont après elle et Kurumi sont de la partie aussi ! Kurumi se pose de plus en plus de questions sur ce que peut dire Sayaka, elle a l’impression qu’elle ne lui dit pas toute la vérité, mais le pire arrive… Kurumi menace de se trancher la gorge si elle ne lui raconte pas la vérité. Lorsque Kurumi découvre que la vraie Hikari est au Japon, elle quitte soudainement la Russie et se dirige vers le pays du soleil levant. Au fur et à mesure qu'elle entre en contact avec la gentillesse et la malice des gens, elle se rapproche progressivement du Japon. Dans ce tome trois, l'histoire continue avec le même complot d'évasion, mais les relations entre Hikari et la femme qui l'a inspirée (une ballerine russe), ainsi qu'entre Sayaka et Misaki, sont plus compliquées que ce que les lecteurs auraient pu imaginer, dépassant leurs attentes. C'est là qu'intervient la structuration astucieuse d'Esaka Jun. Le carnet de Kurumi où elle a écrit pas mal de choses l’aide beaucoup pendant son périple et ça lui rappelle des souvenirs qu’elle pensait avoir oubliée. Alors que vous voyagez vers l'est dans un bus de nuit puis sur le Transsibérien, diverses choses se produisent, comme se faire voler son argent, mais à la fin, il semble que vous parveniez à échapper à la poursuite... Il y a aussi beaucoup de choses qui nous ont fait penser à l'épisode lié à la contrebande de phoques du lac Baïkal. C'est un énorme mystère, mais il devient peu à peu plus clair. Mais Kurumi ne peut pas accumuler de souvenirs. Comme toujours, c'est tout Hikari. Pauvre Sayaka, même si elle s'occupe d'elle depuis 14 ans, elle a toujours l'impression de ne pas bien la connaître et c'est gênant. Les discussions sur les droits de l’homme étaient effrayantes. L’étrangeté de l'Enclos devient de plus en plus apparente. Les véritables identités de Misaki et Aoi, les personnages mystérieux, sont également révélées, et il devient clair que Sayaka est également frustrée par une réalité qu'elle ne peut pas changer.