« Pour être un baron, dans la vie, il faut être le moins actif possible, parce que chaque être humain naît avec un crédit de pas et chaque pas épuise ton crédit. C’est ce qui nous différencie du reste du monde : c’est que nous, les barons, on le sait dès le départ. Le baron le plus ambitieux, c’est moi, Hassan. Mon rêve c’est de faire rire. Mais “blagueur“, pour mon père, c’est pas un métier, c’est pas comme chauffeur de bus, un vrai métier, un métier avec des fiches de paie. Mounir, il voudrait qu’on reste des barons, à vie. Ce qui colle pas avec mon but. Parce que pour réussir, il faut quitter le quartier, mais on ne quitte pas le quartier, on s’en évade. Et pour s’évader, il faut courir, et quand on court, on n’est plus un baron.»

Les Barons est un film qui décrit le quotidien de trois chômeurs et qui montre leurs comportements odieux envers les autres. Le public se régale en assistant au quotidien minable des protagonistes, mais l'intrigue devient rapidement ennuyeuse. Forcément, le réalisateur met en évidence certains travers de la réalité, mais le film tombe rapidement dans la vulgarité et ne parvient pas à exprimer totalement ses idées. En somme, le résultat n'est pas si brillant qu'escompté, et l'humour présent ne sera pas vraiment consensuel.