Développé par Hudson Soft, Beyblade est un jeu d'action inspiré d'un dessin animé diffusé sur Gulli. Si vous n'êtes pas familier du programme, sachez qu'il s'agit d'une licence japonaise qui a connu son petit succès au milieu des années 2000 et qui effectue un come-back aujourd'hui avec une nouvelle série, Metal Fusion. Le titre met donc en scène Gingka et ses amis, qui utilisent des toupies frappés par l'emblème d'une constellation zodiacale, pour vaincre ses adversaires. Une toupie est d'ailleurs livrée avec cette édition Wii, la Counter Leone. Bref, le scénario nous entraîne dans un vaisseau spatial, la Nébuleuse Noire, où tous les Beybladers ont été enlevés. Votre objectif sera donc de vous échapper des lieux, naturellement de nombreux combats vous attendront sur votre route. Durant la progression, de nombreuses séquences de dialogues apparaîtront, afin d'en apprendre un peu plus sur les forces en présence. Cependant, on constatera que la traduction française est loin d'être parfaite et que de nombreuses coquilles sont présentes.  Côté gameplay, les combats se déroulent en arène, où la surface est entièrement paramétrable. Wiimote oblige, il faudra effectuer un lancer de toupie virtuel chaque fois que vous appellerez une attaque, le Nunchuk étant pour sa part utilisé pour diriger les mouvements de la toupie au sol. En cas de duel remporté, vous glanerez de l'expérience, cela va de soi. Il sera même possible de jouer à plusieurs (jusqu'à quatre), le titre profitant également d'une compatibilité avec la version DS.

Sur le plan purement technique, Beyblade demeure assez sobre, et offre des habits de GameCube avant tout. Les graphismes manquent de précision, et malgré une débauche de couleurs dans les décors et dans les effets spéciaux, le rendu demeure assez brouillon et les animations des ennemis sont parfois saccadées. Côté jouabilité, le titre demeure plutôt simple d'accès, et le duo Wiimote/Nunchuk offre un très bon confort. Il faudra environ une quinzaine d'heures pour finir l'aventure, un jeu qui demeure assez facile. Les musiques manquent d'éclats pour leur part. De la techno pop japonaise assez rythmée certes, mais qui a tendance à tourner en boucle. Forcément, ça lasse rapidement.