Saints Row : Gat out of Hell Plate-forme : PC - Xbox 360 - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox One Date de sortie : 23 Janvier 2015 Editeur : Développeur : Genre : Action Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0076.5/10 Saints Row IV accueille une extension autonome qui envoie les personnages en Enfer ! Retour à Steelport ?Saints Row : Gat Out of Hell est une extension standalone, ne nécessitant pas Saints Row IV pour fonctionner. Commercialisé à 19,99€, ce titre fait suite au quatrième épisode dont nous rappellerons brièvement l'intrigue. Le leader des Saints est devenu président des États-Unis. Exit donc la guerre des gangs, et les organisations criminelles, la menace vient d'ailleurs, plus précisément de l'Empire extraterrestre Zin, une race d'alien mené par Zinyak, et dont le but est de conquérir la planète. Washington DC est violemment attaqué, encore plus que dans le récent film la Chute de la Maison Blanche, et pour ne rien arranger, les extra-terrestres peuvent prendre le contrôle des esprits et enfermer leurs victimes dans une simulation virtuelle de leur propre vie. Clin d'œil à Matrix ? Certainement. Bref, cet opus débute dès la fin de Saints Row IV et les Saints préparent une fête d'anniversaire pour le lieutenant Kenzie dans un vaisseau spatial Zin. Après une partie de ouija (la table de divinition) qui a mal tourné, le président américain est kidnappé par Satan en personne. Ce dernier a pour projet de le marier à sa fille Jezabel ! Propulsés en enfer grâce à un ancien artefact, Johnny Gat et Kinzie Kensington devront tout faire pour retrouver leur patron dans une contrée qui semble être une ville de Steelport remodelée. Afin de se déplacer librement en ce territoire hostile, les personnages sont désormais équipés d'ailes d'ange déchu, confiés par une ancienne connaissance de Saints Row 2 qui a établi ses affaires en Enfer . Avant de défier le Diable en personne, quatre créatures maléfiques vous imposeront une série de quêtes à résoudre : William Shakespeare est devenu gérant d'une boite de nuit (il a vendu son âme pour écrire ses œuvres), Vlad III Basarab dit L'Empaleur (il inspira le personnage de Dracula) s'ennuie dans son château, le pirate Barbe Noire tourne en rond dans son bateau, tandis que les jumelles Kiki & Viola DeWynter (Saints Row III) gèrent un entrepôt. Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, Saints Row Gat out of Hell propose un rendu assez dépassé. Le titre se montre plutôt coloré, mais le retard technique est bel et bien présent. Il n'empêche que le jeu propose un environnement assez riche et assez développé, avec pas mal d'effets spéciaux, et de nombreux véhicules à utiliser (même s'ils ont moins d'utilité cette fois). Les cinématiques sont elles en 3D temps réel et sont toujours très nombreuses. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide. Il y a quelques temps de chargements mais on fera avec, surtout qu'ils se déclenchent rarement quand on visite les quartiers. Quelques problèmes de caméra apparaissent également, ce qui ne nuit pas à la jouabilité d'ensemble, jouabilité qui n'a pas fondamentalement bougé, mais qui s'est enrichi de quelques fonctions. La durée de vie est assez honnête dans l'ensemble. Comptez environ six heures pour terminer la campagne, aux objectifs pour le moins détonnant. Cinq épilogues différents ont d'ailleurs été intégrés. La bande originale se compose essentiellement de hip hop, de sonorités latino, et de quelques rocks cependant. Globalement le tout est plutôt bon, tout comme les doublages américains et les différents bruitages du jeu, mais manque un peu d'exhaustivité. Bien sur, il est possible de parcourir l'aventure en coopération en ligne (deux joueurs maximum). VERDICT-Gat out of Hell est une extension pour le moins délirante de Saints Row IV. L'intrigue est hélas moins scénarisée qu'à l'accoutumée, puisque les quêtes annexes font désormais office d'histoire principale, sans compter que la réalisation technique ne fait clairement pas honneur aux PC actuels. Pour 19,99€, les fans peuvent toutefois se laisser tenter, le titre affichant un contenu suffisamment amusant et varié. |