Battle Rabbits (Bato Rabbits) est un manga en quatre volumes initialement publié aux éditions Ichijinsha. Kaguya Kokuryuu était encore un enfant lorsqu'il a assisté à l'assassinat de son père par un démon. Il a passé de nombreuses années à essayer de convaincre les gens de ce qu'il s'était réellement passé, mais les autres ont toujours considéré qu'il était un enfant traumatisé avec une imagination sur-développée. A présent adolescent, Kaguya se souvient toujours de ce qui s'est passé cette nuit là. Un jour, Kaguya est frappé par une mystérieuse lumière et rencontre une jeune fille nommée Mao, une guerrière qui affirme être une Battle Rabit, un être venu de la Lune pour protéger la Terre des démons. C'est alors qu'un Orgg, un être ressemblant à l'assassin de son père, débarque et Kaguya se lance dans une bataille impossible. Mais un pouvoir se manifeste en lui, celui d'un Battle Rabbit. Conçu par les auteurs de 07-Ghost, Battle Rabbits est une série très courte, où les habitants de la Lune vont chercher à protéger la Terre d'envahisseurs venus d'ailleurs. Ou l'exact opposé de la série Soloman parue il y a quelques mois chez Doki-Doki justement.

Dans ce quatrième et dernier tome, la Terre apparaît plus jamais menacée. Pour éliminer pour de bons la menace des Orggs dirigée par l'infâme Rasetsu, Kaguya décide de retourner 1200 ans dans le passé et d'affronter la source du mal, un certain Sesshû Sanzenin. Sauf que ce dernier s'avère bien différent de ce qu'il espérait et sa vision le ramène à sa propre histoire familiale. Ce voyage dans le temps sera également à l'origine de plusieurs fluctuations temporelles qui vont irrémédiablement affecter le présent. Une nouvelle fois, les clins d'œils à 07-Ghost seront nombreux, et cet opus tentera d'apporter une explication à tout ce qui s'est passé jusqu'à présent. La lecture se révèle assez classique dans l'ensemble, mais la narration apparaît d'une grande fluidité, et le dessin demeure toujours aussi efficace. Bonne nouvelle, Battle Rabbits présente un épilogue bien écrit et qui constitue une véritable fin, les auteurs ayant le temps d'abattre leurs dernières cartes.