Le désastre semble avoir tout balayé. Seul subsiste pour Marie et ses jeunes protégés l'espoir de rejoindre la civilisation.

Le monde d'après est la suite de l'album Le reste du monde. Une catastrophe a ravagé le sud de la France, et c'est dans ce contexte difficile que nous suivons le périple d'une mère de famille, accompagné de ses enfants, d'un de leurs copains et d'un chien, au cœur des Pyrénées Orientales. Forcément, le chaos a engendré une débauche de violence et il faudra veiller à protéger les enfants des pillards. La route vers un abri sûre constitue leur chemin de choix, et lorsqu'ils arrivent enfin devant un barrage, c'est enfin l'espoir de trouver un refuge pour la nuit. Peine perdue, le bâtiment a cédé sous la pression et l'eau a envahi la vallée, détruisant tout ce qui ressemblait à la civilisation. Les survivants n'auront pas à subir la loi des rôdeurs cette fois, mais les rares rencontres sont toujours synonymes de bandes armées. Autant dire que si la situation dégénérait, le bain de sang serait une évidence. Pour ne rien arranger, plusieurs centrales nucléaires ont été détruites et les nuages radioactifs progressent à vue d'œil. Il va falloir fuir le plus loin possible, et les enfants vont devoir grandir plus rapidement que souhaité s'ils veulent retrouver un jour la civilisation et leur père porté disparu.

Dans ce tome de la série, Jean-Christophe Chauzy nous fait évolue dans un univers où les plus bas instincts sont de retour, après qu'une catastrophe est décimée la France. La mère fera tout pour protéger ses enfants, quoiqu’il advienne. Le contexte à l'origine de la catastrophe est mieux expliqué cette fois, il s'agit d'un lourd tremblement de terre qui a bouleversé le sud de l'Hexagone. L'intrigue tient en haleine et le dessin illustre avec brio le désespoir toujours plus grand des survivants, à mesure qu'ils découvrent l'ampleur du phénomène. Seul l'épilogue est un peu téléphoné ...