Lorsqu'on débute sa partie de Coded Arms on est immédiatement surpris par la qualité graphique du jeu, l'un des plus ambitieux du support. L'animation est de même qualité et tout se bouge plutôt bien. Pourtant Coded Arms montre vite ses limites, la faute en partie à un level design très répétitif.

Le titre vous plonge dans un monde virtuel. En réalité un simulateur de combat gourvernemental a connu des râtés et a généré un immense champ de bataille peuplé d'ennemis mortels. Cependant l'univers n'a pas la richesse d'un Matrix et apparait terne et métallique comme s'il voulait nous rappeller que nous sommes dans une machine. Heureusement vous disposez d'un arsenal varié (une trentaine d'armes en tout) et de diverses améliorations présentes ça et là pour vous aider à survivre dans ce milieu hostile.  Dès lors vous allez éliminer de nombreux ennemis, le jeu se voulant défoulant mais les dix huit niveaux rencontrés se ressemblent beaucoup. Le cheminement rappelle Doom ou Quake, avec des labyrinthes où il est parfois difficile d'en trouver la sortie.

Chaque niveau dispose d'un gardien symbolisé par un halo bleu. Il suffit de le supprimer pour libérer le téléporteur qui vous transmettra dans un autre univers. En fin de mission, le principe est le même sauf que l'ennemi est entouré de jaune. C'est d'ailleurs le seul opposant à battre pour terminer le niveau, nul besoin de surveiller son score, à moins que vous désiriez à tout prix augmenter votre notation ou votre statut.

Outre le solo, le jeu intègre un mode multijoueur sans fil avec les modes courants (combats à mort, dernier survivant ou encore garder la marque). Un mode assez honnête.

Côté son, les thèmes sont futuristes et s'incrivent bien dans l'action. La durée de vie elle est gâchée par la grande répétitivité des décors et un gameplay manquant de profondeur. Dommage il ne manquait pas grand chose pour faire de Coded Arms un grand titre.