1996, Japon... Une Française atterrit à l'aéroport de Narita... Karen a 26 ans. Elle est née en France et y a grandi. Directrice technique pour une chaîne de télévision, elle choisit une destination plutôt insolite pour passer ses cinq semaines de congés payés : le Japon ! Elle était loin de s'imaginer que ce pays, qu'elle avait choisi un peu au hasard, allait changer le cours de sa vie. Un aéroport propre, un système qui fonctionne et respecte les horaires fixés, la foule de Shibuya, les différents looks extravagants, les annonces de la ligne Yamanote, les téléphones portables et l'i-mode, le kabuki, les kimonos, les toilettes... Tout ce qui fait le charme du Japon, parfois même là où on ne l'attend pas ! Suivez Karen dans sa rencontre avec le pays du Soleil levant, son mariage avec un Japonais, ou encore l'éducation de ses deux enfants dans une société aux antipodes de la société française !

Après l'excellent triptyque "A nos amours", qui contait les différences culturelles en matière d’éducation entre Karen, française, et Jean-Paul Nishi, Japonais, "Ivre du Japon" raconte la découverte du Japon de Karen, son mariage avec un Japonais, ou encore l’éducation de ses deux enfants dans une société aux antipodes de la société française. « Ivre du Japon » est un one-shot très chouette à lire, de J.P. Nishi ! Une lecture très simple, avec un récit très simple et un dessin très simple. Seulement, le tout ensemble forme un manga plutôt efficace, assez riche et fort chouette à lire. Le trait de J.P. Nishi est simpliste et décalé, car il dessine de petits personnages avec de grosses têtes, mais c’est tout de même efficace lorsqu’il décide de rendre une scène drôle, en extrapolant les réactions. Le parcours de Karen est très chouette à suivre, et le concept de proposer à chaque chapitre une nouvelle découverte de Karen au Japon et de la comparer avec son ancienne vie en France est très réussi. L’humour frais et décalé de l'œuvre raconte la rencontre d’une française (Karen) et d’un japonais (J.P. Nishi, l’auteur de ce manga). On sent qu’il y a un lien entre l’auteur et ce qu’il raconte. Il dessine le point de vue de sa femme, tout en donnant du sien, ce qui est plutôt agréable, et rigolo parfois. Une lecture sympathique pour toutes celles et ceux qui souhaitent en apprendre un peu plus sur les différences entre le Japon et la France.