Kujô l'implacable (Kujou no Taizai) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu dix tomes à ce jour aux éditions Shogakukan. L'histoire est centrée sur Kujô, un avocat qui défendrait même le diable. Dans la nouvelle ère Reiwa où le chaos se répand, il est le "gardien des ténèbres" qui opère dans les coulisses.

Le début est un peu inhabituel, cela commence avec une fille nommée Shizuku qui retrace son passé pour découvrir pourquoi elle a tué quelqu'un.  Quelle est la vérité derrière cette affaire de meurtre ? La scène se déroule à Kabukicho, une ville remplie de désir. Pourquoi a-t-elle fait ça? Elle tombe amoureuse d'un homme qu'elle a rencontré sur une application de correspondance et suit le chemin pour devenir actrice pornographique. L'avenir qui l'attend... est-ce un meurtre ? Elle parle à Kujô des jours qui ont précédé ce point. Ce qui entoure la vie de Shizuku, c'est « l'amour » et la « moralité », ou plutôt « l'argent » et la « loi ». Dans ce tome quatre, lorsqu'une jeune fille avec une légère déficience intellectuelle et le traumatisme d'une agression sexuelle entre dans l'industrie pornographique, elle est pour la première fois admirée de tous et commence à gagner de l'argent, ce qui rend sa vie plus agréable, mais ses parents, qui auraient dû signer un contrat réclament leur dû. Shizuku est probablement une personne qui ne peut être admise dans un établissement. Le volume précédent plongeait dans l'obscurité des services sociaux, mais ne s'étendait pas aux installations pour personnes handicapées. Shizuku a été vendue dans l'industrie X pour être trompée et manipulée par des hommes, mais à ce moment-là, elle était heureuse. Il y a une vraie chute à venir, mais celle-ci a été reportée au prochain tome. D'ici là, l'histoire est centrée sur son passé violent, de la faible estime de soi qui en a résulté, ainsi que du bonheur et de la chute qu'elle a découvert par la suite. Différences de style de vie et de bonheur dues à des différences de circonstances individuelles, bonheur pour les personnes ayant des options limitées : Il y a certains points qui font réfléchir. La représentation de la fissure dans la vitre du smartphone et l’attitude triste du personnage principal sont à la fois réalistes et tristes. Comme certains l'auront remarqué, les dessins des personnages sont devenus plus naturels, l'auteur s'habitue enfin au dessin numérique. La perspective de combattre une avocate féministe, Reiko Kameoka (de la même promotion que Kujô) au sujet d’une actrice X atteinte d’un handicap (maladie mentale) est unique à ce travail. Les deux avocats ont le même niveau de persuasion et de marge de manœuvre. Avec la tendance récente, il vaudrait mieux ne pas en faire un méchant extrême, même s'il serait possible de le dépeindre comme un homme de justice plus pathétique. Cette histoire n'est pas sans rappeler une affaire présente dans le tome 1 de Ushijima, l’usurier de l’ombre.