Rokudenashi Blues est une série en quarante-deux tomes (vingt-cinq pour cette nouvelle édition) publiée par Shueisha au Japon. Maeda est un nouvel élève du lycée Teiken. Il bégaie quand il est nerveux et il est plutôt maladroit. Il se fait remarquer immédiatement parce qu'il frappe un professeur lors de la cérémonie d'entrée. Certains clubs cherchent à l'enrôler car ils voient en lui une force qu'ils peuvent utiliser pour se venger d'autres clubs. Mais Maeda est un solitaire et n'a qu'un rêve : devenir champion de boxe. Son premier objectif est de battre le leader du club de boxe. "Rokudenashi" se traduit par "bon à rien". Le manga se concentre davantage sur la guerre des gangs que sur la boxe.

Dans ce premier volume, Taison Maeda est ravi d'intégrer le lycée Teiken : il paraît que les filles y ont les plus jolies marinières de la ville ! Sauf que la joie de Maeda est de courte durée... Les uniformes féminins ont été changés... De frustration, Maeda frappe un professeur par inadvertance et se fait renvoyer pour quelques jours. A son retour, Maeda se retrouve pris dans la querelle qui oppose le groupe de supporters et le club de boxe. Et quand on est un as de la baston, comme Maeda, les ennuis ne sont jamais bien loin ! Bagarres, rivalités et camaraderie sont au programme de ce manga culte ! "Rokudenashi Blues" est un manga culte dans le genre furyo ! Publié dans le Shonen Jump de 1988 à 1997, ce sont les éditions "J'ai lu" qui l'avaient publié en France en 2002. Introuvable pendant des années, les éditions Pika rééditent cette référence du genre dans une belle édition appelée “Master Piece”. Et quel plaisir de découvrir (ou de redécouvrir !) ce titre dans cette édition soignée ! Rokudenashi Blues nous raconte, à première vue, une histoire assez classique : Maeda, un lycéen, as de la baston, qui rêve de devenir boxeur et qui va développer son talent entre amitié et rivalité avec les personnages qu'il va croiser sur son chemin. Mais la force de "Rokudenashi Blues" c'est de nous livrer des personnages réalistes, attachants, parfois détestables mais tous avec leurs caractères et leurs motivations. Impossible de résister au charisme de Maeda, le voyou au grand cœur un peu naïf. On a envie de le suivre, lui et ses compères. Le récit de Masanori Morita est bien ficelé, le découpage et la mise en scène sont captivants, impossible de décrocher d'un chapitre en cours ! Et le dessin! Le dessin est incroyable, réaliste, expressif!