Doggybags tome 8 Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 26 Août 2015 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Pravia, El Diablo, Garnier Inspiré des films d'action des années 1960-1970, Doggy Bags est une bande dessinée assez originale dans sa conception. Elle rappelle en effet les magazines de comics américains, puisqu'elle comporte trois histoires sans aucun lien entre elles (et trois one shot qui plus est). Dans Soledad, l'action nous entraîne au Nicaragua, où Soledad donc, une jeune femme, cuisine sous une chaleur étouffante. Un ami de son frère surgit tout à coup dans la maison, et elle semble effrayée par cet homme, le tout sur fonds de légendes locales (le cadejo et la cegua sont expliqués par les auteurs). To serve and project met en scène deux adolescentes qui sont en train de fumer un pétard sur le balcon de leur immeuble, lorsque leur mère vient leur demander de l'aide pour éteindre le linge. Les deux jeunes refusent de bouger, car un individu nu et titubant se trouve dans la rue devant chez elles, à priori pas un grand danger et pourtant un cannibale sévit dans la ville. Enfin, The City of darkness se focalise sur l'histoire d'un facteur qui parcourt au quotidien Kowloon pour la distribution du courrier. Un enfant lui affirme qu'un serial killer, le boucher des bas-fonds, est responsable des nombreuses disparitions qui touchent actuellement la cité. Point commun entre ces trois récits ? Proposer un dessin très stylisé, et des univers pour le moins noirs et violents. Le tout est très explicite, âmes sensibles s'abstenir ! Réalisé par trois auteurs différents, ce Doggybags s'avère une très bonne surprise, et rappelle quelque peu le concept des cinémas Grindhouse, qui proposaient plusieurs productions sans lien logique à la suite (et pour le prix d'un billet seulement). Les amateurs du genre apprécieront c'est certain. VERDICT-Bonne surprise que ce Doggybags qui nous offre trois histoires pour le prix d'une. L'atmosphère générale est assez noire et glauque, et les récits distillent une sacré dose de violence. |