Le Requiem du Roi des Roses (Baraou no Souretsu) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu seize tomes à ce jour au Japon aux éditions Akita Shoten. Richard, l'ambitieux troisième fils de la Chambre de York, croit qu'il est maudit, damné de la naissance aux ténèbres éternelles. Mais est-ce vraiment le destin qui le met sur la voie de la destruction personnelle ? Ou ses propres désirs tourmentés ? Basé sur un premier projet de Richard III de Shakespeare, le sombre fantasme d'Aya Kanno trouve l'homme qui pourrait être roi debout entre les mondes, entre les classes, entre le bien et le mal.

La chance de Richard viendra-t-elle d'un sang royal entaché de tromperie... ? L'Angleterre médiévale, à l'époque de la guerre des Deux Roses. Richard a gagné le trône de ses rêves et est enfin aimé. Mais ses problèmes ne s'arrêtent pas à la couronne. Un nouvel ennemi est apparu - Richmond, qui veut devenir roi d'Angleterre. Quelqu'un commence à répandre des rumeurs selon lesquelles le fils de Richard est un bâtard. De plus, notre héros est confronté à une décision très difficile. Pendant ce temps, Buckingham tisse des liens plus étroits avec Tyler. La fin du treizième tome laissait présager un orage, le quatorzième le voit se préciser, avec ses éclairs de passion et de destruction. Le nouvel ennemi qui venait d'apparaître magouille et Peste et Choléra (les charmants bambins qui figurent sur la couverture) enquiquinent. Pourquoi Peste et Choléra ? Parce que s'ils parviennent à avoir la couronne, l'un ne vaudra pas mieux que l'autre. Quant à Richard et son clan, alors que tout semblait aller pour le mieux après l'événement majeur du précédent tome, rien ne va plus, ou presque. Entre les soupçons, les non-dits, les rumeurs et les secrets, il y a de quoi entretenir une bonne ambiance ! L'allié le plus proche de Richard perd peu à peu pied, et lui(elle)-même n'est pas au mieux de sa forme... Si on prend le scénario de la véritable histoire de Richard, l'avenir est encore plus sombre. Le drame (et la fin) est en approche, ça se sent, même si, en s'écartant de l'histoire originelle, il y a forcément des choses qui risquent d'être moins appréciées.