Bungô Stray Dogs (Bungou Stray Dogs) est un manga qui a connu vingt-six volumes au Japon aux éditions Kadokawa. Atsushi Nakajima a été renvoyé de l'orphelinat et il n'a désormais plus aucun endroit pour vivre. Alors qu'il meurt de faim, il sauve un homme qui tentait de se suicider dans la rivière. L'homme en question se nomme Osamu Dazai, et lui et son partenaire Kunikida sont les membres d'une agence très spéciale de détectives. Ils ont en effet des pouvoirs surnaturels, et doivent traiter des affaires jugées trop dangereuses par la police ou les militaires. Ils traquent actuellement un tigre apparu dans la région récemment, à peu près au même moment où Atsushi est lui même arrivé en ville. Le tigre aurait-il une connexion avec Atsushi ? Quoiqu'il en soit, avant que l'enquête soit terminée, il est clair que le futur d'Atsuhi impliquera fortement Dazai et le reste de son équipe de l'Agence, mais aussi leur némésis, la Mafia portuaire. Aujourd'hui les tensions s'exacerbent avec l'arrivée d'Atsushi, un jeune homme ayant le pouvoir de se changer en tigre et dont la tête est mise à prix. L'Agence des Détectives n'a pas pour vocation de sauver les âmes en peine, mais grâce au soutien d'Atsushi, Kyôka Izumi, une jeune fille dotée de pouvoirs, a été recrutée au sein de l'équipe. L'intégration s'accomplit finalement très rapidement, et elle s'apprête à se lancer dans sa première mission en compagne d'Atsushi ...

Cela faisait un bail, mais Bungo Stray Dogs est enfin de retour avec un nouveau volume qui conclut l'histoire des terroristes, des vampires et d'un ordre unique ! Même s'il n'y avait pas beaucoup d'action, l'intrigue était entrelacée de nombreux points forts. Au début, Aya tente d'arracher l'épée des mains de Bram ; cependant, la table qu'elle utilisait n'étant pas assez lourde, elle saute par-dessus bord et atterrit dessus, ce qui fait l'affaire. Alors qu'elle plonge vers sa mort supposée, le sortilège vampirique est rompu par le réveil de Bram, du moins pour les vampires qu'il souhaitait libérer. Il libère Akutagawa de son état vampirique et lui ordonne de sauver Aya. Pendant ce temps, Genichirou et Fukuzawa poursuivaient leur duel en tête-à-tête pour le destin du monde. La conclusion de ce duel était quelque peu inattendue, mais elle nous a permis de mieux comprendre leur histoire, consolidant leur amitié, dont l'histoire remonte à leur enfance. Du côté de Dazaï/Dostoïevski, nous avons également assisté à une conclusion, concernant le sort de Sigma après sa perte de connaissance suite à une interaction avec Dostoïevski. Même si les choses semblaient réglées, Dazaï le connaissait suffisamment pour s'interroger sur la véracité des résultats. En revoyant la scène, Dazaï a réalisé, comme Sigma, le véritable talent de Dostoïevski. Son véritable talent étant révélé, cette petite affaire n'est pas encore réglée ! Si Sigma a perdu connaissance, c'est parce que Dostoïevski a implanté tous ses souvenirs dans son esprit. Il ne peut se réveiller, car il doit les examiner et les déchiffrer. C'est ainsi qu'il découvre la vérité derrière son pouvoir ; cependant, il n'a pas eu besoin d'en parler à Dazai, car il l'a découvert tout seul. Malgré tout, Sigma semble prisonnier d'un enfer mémoriel pour le moment, il faudra donc un certain temps avant qu'il ne se réveille et que nous le revoyions. Cependant, même si cela ne contribue pas à l'évolution de son personnage, je le mentionne car ces souvenirs influencent directement l'évolution de Dostoïevski et de Bram. Il semble que Bram ait une longue histoire avec Dostoïevski, remontant à l'époque où il était encore seigneur. Nous n'en dirons pas plus pour éviter les spoilers, mais le fait que Dostoïevski ait existé à cette époque devrait vous donner un léger aperçu (mais pas complet) de la véritable nature de son talent. Les flashbacks entre Fukuzawa et Genichirou étaient sympathiques, mais sans être époustouflants. Ils confirmaient simplement leur amitié d'enfance ; cependant, le souhait de Genichirou, enfant, était la seule raison de ses actions actuelles. Après avoir reçu une vision du futur grâce à son épée, il y a associé son souhait d'enfance de mener à bien sa campagne. On découvre la véritable nature de sa campagne, ses motivations et ses plans pour la mener à bien. Tout ce que je peux dire, c'est que, bien que noble, l'idée comportait quelques défauts… des défauts qu'il a pris en compte et pour lesquels il avait un plan de secours. Au final, on sympathise avec Genichirou. Il ne faisait rien de mal !