Il était une fois.

Développé par le studio allemand YAGER, Spec Ops : The Line nous emmène au cœur d'un Dubaï en ruines. La ville est littéralement coupée du monde, non pas suite à un conflit armé mais à cause d'une série de tempêtes de sable cataclysmiques. Dans la peau du capitaine Martin Walker, vous devrez explorer les ruines de la ville à la recherche du colonel John Konrad et de son bataillon disparu, les Damnés du 33ème. Accompagné du Lieutenant Adams, spécialiste de la furtivité, et du Sergent Lugo, sniper à ses heures, vous voici plongé dans un environnement pour le moins hostile. Non seulement les tempêtes de sable ne se sont pas calmés, mais en plus, face à des ennemis très agressifs. Les conditions de vie difficiles ont semble t-il altéré le mental de beaucoup d'hommes, et même des troupes US n'hésiteront pas à vous prendre pour cible ! Il semblerait que des horreurs aient été commises sur place par l'armée (la 33ème division ?).

A l'instar de beaucoup de jeux de rôles actuels, Spec Ops : The Line laisse beaucoup de libertés aux joueurs. Ils devront faire des choix, et vos décisions pourront avoir des répercussions bien délicates pour la suite de la campagne solo. Il n'y a pas de solution évidente, c'est la guerre après tout. On sera tenté d'utiliser souvent le sable pour surprendre les ennemis, car les munitions ne sont pas très nombreuses. Vos équipiers feront fréquemment des interventions, à vous de les écouter ou non. Souvent vous ne pourrez compter réellement que sur vous-même ...

Une réalisation à la hauteur ?

Spec Ops : The Line apporte une ambiance très différente des autres jeux du genre, le désert n'y étant pas pour rien. Ce Dubaï en ruines ne manque pas de richesse, et les environnement sont finalement plus variés qu'on pouvait l'escompter. Quelques effets spéciaux sont un peu plus aléatoires, notamment les coulées de sable. La prise en main est plutôt classique, et le système de couverture rappelle beaucoup Gears of War. L'aventure est entièrement localisé en français, et le doublage est une réussite, tout comme la musique qui s'inspire des grands classiques cinématographiques. Plus surprenant, un DJ, Mr Radio, viendra fréquemment commenter vos interventions avec une certaine acidité.

La campagne solo comporte quinze chapitres et offre une durée de vie d'environ huit heures. La progression est cependant très linéaire, et l'intelligence artificielle assez correcte. Le multijoueurs rassemble deux équipes de quatre joueurs (les Damnés et les Exilés) sur trois modes de jeu très classiques. Le jeu utilise un système de classes, et l'expérience accumulée permettra de renforcer ses compétences. Les tempêtes de sable changent rapidement la donne puisqu'elles ont des conséquences sur la visibilité, la communication au sein de l’équipe et le maniement des armes.