Un titre bien singulier.

The Good Life est un titre prenant place dans un environnement ouvert, à l'instar d'un Grand Theft Auto par exemple, sans les armes toutefois. L'intrigue met en scène un certain Derek Hales, un citadin qui en a assez du train-train quotidien. Lorsqu'il apprend que son oncle lui a légué la compagnie de bateau "Carpe Diem Boats", il n'hésite pas une seconde, et rejoint l'archipel de Jo Jo Islands, une contrée tropicale, où une nouvelle vie semble l'attendre. Après un long voyage, Derek et sa petite amie Michelle Joyce découvrent une atmosphère beaucoup plus détendue que la vie de bureau ! Hélas, luxe, calme et volupté ne durent qu'un temps. Il s'avère que votre bateau est en piteux état, et que l'entreprise familiale n'est rien d'autre qu'un service de taxi décrépi. C'est à vous de sauver la société, mais comment faire sans argent et avec un bateau fatigué ? Tout d'abord déposer les riches touristes dans la région. A l'instar d'un Crazy Taxi, il faudra amener vos passagers à l'heure sur le lieu de destination. Sachez que neuf firmes rivales concourent contre vous, et qu'on trouve même des pirates dans la région.

Avec ce postulat de départ, The Good Life n'a rien d'un titre relaxant, au contraire ! L'argent que vous gagnerez permettra de construire des bâtiments sur l'île, ou d'acquérir un bar, un hôtel, un restaurant ou bien des bungalows. Pèle-mêle, le titre permettra également de chercher des trésors au fond des mers, sauver des gens de la noyade. Sur le plan purement technique, The Good Life n'est pas Far Cry 3, c'est un fait. Les graphismes de cet environnement tropical sont tout juste corrects. La jouabilité connaît aussi quelques lacunes, en cause un comportement du bateau parfois étonnant sur les mers. La bande son demeure assez discrète, tandis que la durée de vie reste plutôt convenable, car on dénombre beaucoup de chose à faire, malgré une certaine répétition des tâches.