2019. Une invasion alien a provoqué un génocide planétaire. Peu de personnes ont survécu à l'attaque, et pourtant, l'humanité avait été prévenue au quotidien de l'imminence d'une catastrophe à 13h13, durant 13 jours. Le seul moyen d'éviter encore un tel cataclysme est de remonter dans le temps. En 1959, à Camp Hero, les scientifiques du projet secret Montauk rencontrent Turan, Dimbort, Lacan et Denton, tout droit venu du XXIème siècle. Il va falloir les convaincre de la portée de la menace alien. L'intrigue évolue en parallèle à différentes époques, et on découvrira que les aliens ont été présents lors de conflits importants sur Terre et qu'ils attendaient là, comme tapis dans l'ombre. Les dialogues seront ici très nombreux, et certains détails apparaissent encore peu clairs à ce stade de la lecture. Quoiqu'il en soit, Prométhée semble être plus complexe qu'une simple extermination de la race humaine.

Ce tome 18 de Prométhée évolue à nouveau sur différents fronts. D'un côté Teki Turan cherche à retourner à son époque, de l'autre Tim Scott est propulsé en 1838 pour aller à sa rencontre afin de lui inoculer le remède alien qui lui permettra de survivre à sa rencontre avec les extraterrestres. En 414 avant J.C., Lacan, Dimbort, Turan et Cartwright sont à Syracuse, alors que les forces athéniennes ont assiégé la ville. Turan et Lacan pensent qu'il faudrait sauver Syracuse pour changer leur futur. Le scénario permet de suivre les différents signes laissés par les extraterrestres au cours des siècles. Le dessin de Diaz, qui remplace Raffaele, s'en sort avec les honneurs, avec un style très réaliste et une ligne très fluide.