Scénario : Loic Nicoloff
Dessin : Serge Carrère
Couleurs : Cerise
Le détective privé Léo Loden n'est toujours pas marié avec Marlène mais est désormais le père de jumeaux. Un sacré changement dans sa vie baroque, pourtant cela ne l'empêche pas de mener plusieurs affaires de front. Celle du jour l'envoie à la recherche de l'héritier du créateur des boutiques La Farigoule provençale, réputées dans le monde entier, et d'une cardiologue de la Timone originaire d'Afrique du Nord dont la réputation la précède. Serait-ce un simple enlèvement pour une demande de rançon ? Léo pourra toujours compter sur le soutien de son oncle, alors que Marlène de son côté attend l'arrivée du ministre de l'intérieur, ce qui ne fait que monter son stress (tout comme se demander ce que font les enfants en son absence). L'investigation le conduit sur la route de la Gineste, qui sépare Marseille et Cassis, où est organisée la plus grande fête jamais proposée en Provence ...
Dans ce volume, le scénario est entièrement signé Nicoloff. L'enquête sera longue et pas scientifique pour un sou, on retrouve une théâtralité qui rappelle les anciens Ric Hochet. Les thématiques abordées sont assez variés, une partie de la trame prenant place dans une rave party, l'occasion de parler de drogue, de jeunesse qui s'ennuie, de la mondialisation ou encore des rapports humains plus généralement. Le dessin de Carrère demeure très classique, tout en rondeurs. Les décors rendent hommage à la cité phocéenne, même si certains plans montrent aussi un urbanisme effrayant, les personnages ne manquent pas de mouvements et on décèle beaucoup d'humour au sein même des affiches présentes dans les rues de Marseille.
VERDICT
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Un épisode annuel de Léo Loden fort sympathique. L'enquête revient au temps moderne cette fois pour nous plonger dans une investigation assez plaisante sur fond de rave intempestive. Un polar divertissant.