An 885. Des vikings reviennent victorieux d'une expédition en mer, c'est alors que les hommes d'Arnvald remarque une supposée femme en train de se noyer et qu'une violente tempête se déchaîne. Bien sur, les sirènes sont une fois de plus impliquées. En parallèle à Kättegland, dans le détroit du Skagerrak, les hommes restés au village passent leur temps à combattre ... mais ils sont clairement défiés par la mystérieuse Freydis, qui a la rage d'un berserker et l'agilité d'un elfe. La paisible jeune femme a changé du tout au tout depuis la disparition de son père adoptif Reidolf, au point d'inquiéter l'actuel jarl (chef) de Kättegland, qui demande à son fils Svein de la prendre en duel. Il n'a pas le droit à l'erreur, il le sait. Le combat semble clairement mal engagé mais Freydis fait exprès de perdre. En réalité, Sven et Freydis entretienne une liaison depuis des mois, mais Freydis semble avoir du mal à se défaire de son passé. A la fin des festivités, trois langskips échouent sur les côtes, avec un seul survivant à bord. Pour Freydis, il s'agit ni plus ni moins que d'une attaque de sirènes ... ses congénères. Elle fut en effet recueilli par le peuple norrois encore enfant, après qu'une sombre prophétie lui ait promis un sombre avenir.

Pendant des générations, les clans vikings ont affronté des tribus de sirènes dans des batailles menées sur terre et sur mer, des batailles qui opposent la force brute à la sorcellerie et la ruse contre le charme. Leur guerre a déchiré le monde même pour lequel ils se battent tout en remplissant des cimetières qui s'étendent plus loin que l'œil ne peut voir. « Sirènes et Vikings » présentera des récits indépendants, chacun signé par un duo d’auteurs différent. Si ce deuxième tome débute à nouveau par un incident violent, des histoires sentimentales pourraient ramener rapidement la zizanie au sein des mers du Nord. Le dessin s'avère très réussi, cette fois signé Marco Dominici qui avait travaillé sur la série Succubes, aussi ses personnages féminins sont particulièrement réussis. Le découpage s'avère soigné, soutenu par une mise en page varié et une belle palette de couleurs. A noter que la couverture de l'album a été réalisé par Josep Homs (Shi) et présente un trait différent de celui de l'album, l'auteur espagnol proposant un style plus réaliste.