Spyro : Shadow Legacy Plate-forme : Dual Screen Date de sortie : 18 Octobre 2005 Editeur : Développeur : Genre : Action/Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0075.2/10 Spyro arrive pour la première fois sur DS. Qu'en est-il de son intérêt ? Il fut un temps où Spyro était un Mario 64 like de qualité. Ambiance cucu lapraline à fond mais au moins il s'assumait. Garant de la licence, Universal a choisi la voie du multiplateforme en arrivant sur cette génération de decadence vidéoludique. Devenu ainsi aussi connu qu'un ex chanteur de la Star Ac, le petit Spyro a sérieusement pris du plomb dans l'aile sur PS2 et GC. Un premier volet impardonable, une suite très gnan gnan mais plus correcte, voilà qui incite le dragon rose tel Denver, a tenté sa chance sur la DS. Qu'on se rassure, vous ne trouverez pas de bestioles qui s'étripent ou des combats de savate prodigieux ni même de phases de dialogue philosophiques. On ne change pas la formule et Spyro aujourd'hui est une licence qui ne veut plus dire grand chose. Comme une paire de chaussette sale, on décèle sa présence mais après, c'est autre histoire. Nous voici donc parti dans la chambre de Spyro où le jeu débute. Inutile d'y voir quelconque référence salasse, on cherche juste à trouver la clé car cet empoté s'est enfermé. Résultat : Shadow Legacy est aussi trépidant qu'une enquête de l'inspecteur Derrick. Ce n'est d'ailleurs pas le seul point de comparaison avec la série Allemande. En effet si le visuel reste coloré bien que limitée pour une DS, à dire vrai hormis 2-3 détails la GBA n'en souffrirait pas, l'animation est une catastrophe. Franchement la problématique est là : Comment un jeu de cet acabit peut saccader ? Dès les premières minutes de jeu on ne pense plus qu'à ça, chose d'autant plus gênante que le jeu est présenté comme un mélange de plate-forme saupoudré à la sauce RPG. Démarrage lent donc avec les amis de Spyro qui rentrent chez eux abandonnant le dinosaure qui s'apprête à reprendre les bants de l'école, quand tout à coup, digne d'un mauvais Verhoven, les forces du mal surgissent. Deux mondes co-existent à la manière du prodigieux Zelda III ou du polémiquant Metroid Prime 2. Rien de mieux pour nous mettre en scène des zones de plate-formes bancales aux objectifs farfelus, ou détruire les streums rapportent objets et expérience. Il faudra sauver les têtes pensantes du royaume, Spyro est leur dernier espoir mouah ah ah. VERDICT-En claire, Spyro nous déçoit car il n'a pas su réinventer. Insomniac a conçu depuis sa création la série Ratchet, VUG s'est de son côté assuré le minimum en exploitant une franchise de moins en moins opérationnelle. Dur dur pour un personnage mythologique tel le dragon. |