Scénario : Fred Duval
Dessin : Stéphane Créty
Couleur : Jérôme Maffre assisté par Guillaume Grzeczka
Paris. Léa Novak, agent de la DGSE, quitte le palais de l'Élysée pour se rendre discrètement chez Martin. Elle a des informations sur ceux qui ont tenté de l'éliminer il y a plusieurs mois à Constantine (Algérie), des tueurs paramilitaires. Martin part donc direction le Hoggar, un massif montagneux situé dans le Sud de l'Algérie, au cœur du Sahara. Miss Novak fera partie du voyage cette fois-ci, et l'enquête va faire ressurgir de très mauvais souvenirs pour Martin. L'agent est à la recherche d'une taupe de la DGSE, responsable de ces récents déboires, tout en étant traqué par une force mystérieuse qui a mis sa tête à prix.
Prenant place entre Paris et le Sahara, Nom de code : Martin affiche une excellente mise en scène et un dessin très détaillé signé Crécy. L'aspect géopolitique s'avère très développé avec énormément d'explications de textes, mais l'intrigue de Duval s'étiole quelque peu en milieu de volume et fait retomber un peu trop la tension. Cette aventure commence sur les chapeaux de roue mais termine comme un téléfilm du dimanche après-midi, tranquille quoi. Apparemment, ce tome conclut la série, l'enquête de Martin étant en tout cas résolu.
VERDICT
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Nom de code : Martin est un polar efficace. Soutenue par une narration fluide et un dessin très détaillé, l'album s'essouffle néanmoins avant son terme.