Chicago. La jeune Jupiter Jones (Mila Kunis) se lève chaque matin pour aller travailler avec sa mère comme femme de ménage. Elle déteste sa vie et pourtant, le destin va lui réserver une étonnante surprise. Lorsqu'un groupe de mystérieuses créatures tente de la tuer, Caine (Channing Tatum), un ancien chasseur militaire conçu génétiquement, intervient et lui révèle son histoire. Grâce à son empreinte génétique, elle découvre qu'elle est la descendante d'une puissante famille qui possède de nombreuses planètes, dont la Terre. Si elle ne réclame par la tête de la planète bleue le plus rapidement possible, l'aîné du clan des Abrasax s'en emparera et tuera tous les humains qui y habitent ...

Dès les premières minutes, on comprend que ce Jupiter nous emmènera finalement bien moins loin que ne l'avait fait le récent « Cloud Atlas » des mêmes auteurs. Le scénario ressemble à celui de d’un jeu vidéo à la « Warcraft », emprunte un peu au « Cinquième élément » pour son graphisme, et semble davantage viser un public adolescent que les férus de science-fiction. Envolée, l’inspiration et le lyrisme qui ont fait le charme novateur des Matrix. Ils font place ici à l’application d’une recette ultra-classique où il ne faut guère chercher d’innovation; le film nous sert un défilé incessant de scènes de poursuite et de combat tout droit sorties de jeux vidéos, entrecoupés ci et là d’effets mélo ultra-classiques, le tout baignant dans une naïveté et un déjà-vu qui font vite regretter son choix si l’on était venu dans l’espoir d’apprécier la griffe des metteurs en scène. Les amateurs de jeux d'action apprécieront certainement, ravis sans doute de retrouver un univers familier. Jupiter Ascending s'avère techniquement impressionnant, le reste est moins plaisant hélas.