Bloody Delinquent Chainsaw (Chimamire Sukeban Chainsaw) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu treize tomes à ce jour aux éditions Enterbrain. Le quotidien de Geeko a été bouleversé lorsque Nero, une de ses camarades de classe psychotique, a décidé de se servir des élèves comme cobayes à ses expériences. Il n'a pas été difficile de convaincre les garçons de la suivre (après tout, elle dispose de sérieux arguments physiques), tandis que les filles ont été beaucoup plus circonspectes. Quoiqu'il en soit, tout un chacun a été transformé en monstruosité plus ou moins consciente de son état, les garçons font des larbins obéissants, les filles (surtout les rivales de Nero) ont encore moins de chance. Seule Geeko a échappé à cette tragédie, et Nero a déployé toute son armée pour enfin l'arrêter et en faire son esclave (écervelé bien sur). Mais la "school-girl" sait se défendre, notamment avec une tronçonneuse très customisée. Et finalement, la jeune fille a réussi à éliminer pour de bon Nero, ce qui lui offre la possibilité de retourner à une vie "normale". Néanmoins, les sombres activités de Nero ont laissé des traces et il va falloir lutter contre toutes ses "créations". Geeko n'est heureusement plus seule dans sa quête, étant notamment accompagnée par la chasseuse de zombies Lucyféroce et la capitaine Senzaki ...

Ce volume s'attèle à nouveau à la recherche et à l'élimination des monstruosités engendrées par Nero et qui ont trouvé refuge dans la galerie A.R.T. Après avoir éliminé l'idol zombifiée Melno Momoi et les frères nécrophages Hellhouse, les héroïnes font face à une équipe de quatre catcheuses revenues d'outre-tombe. Toujours guidées par le petite Avril, les collégiennes se rapprochent du repaire de l'Ado X. Évidemment, la gent masculine est une fois plus aux abonnés absents. Si vous cherchez une série légère où une fille affronte un tas de monstres en tenue d'uniforme scolaire (eh oui le fan service est bien présent) avec un peu d'humour en arrière fond, Bloody Delinquent Chainsaw est un bon choix. L'approche rappelle un choix un peu le jeu vidéo "Lollipop Chainsaw" de Grasshopper Manufacture mais dans un tout autre contexte. Le dessin est plutôt agréable dans l'ensemble et affiche une réelle personnalité. En revanche, l'héroïne principale n'apparaît pas vraiment très sympathique, c'est le moins que l'on puisse dire. On pourra également reprocher une certaine linéarité du récit, mais l'action ne manque pas et les scènes cocasses se multiplient. Il n'y a qu'à voir les poses de combat hallucinantes de Geeko dans ce tome 8. On découvrira également quelques éléments du passé de la vie de la chasseuse de zombies Lucyféroce.