Apeiron (Tsuioku no Apeiron) est un manga en deux tomes initialement publié au Japon aux éditions Kadokawa Shoten. Après avoir perdu connaissance lors d'un cours de sport, Kaede se réveille à l'hôpital totalement amnésique. Il ne se souvient ni de son identité, ni de son visage ni de son passé. A l'image de cinq millions de personnes dans le monde, il semble être victime de la maladie du vide. Afin de contenir l'infection, l'Organisation de Contrôle de l'Information (OCI) a développé une puce électronique qui est implanté chez les patients. Quatre adolescents ont droit à une permission de sortie de 24 heures pour aller rendre visite à leur famille : Kaede, Daichi, Hina et Iori. A peine sortis de l'hôpital, les adolescents sont soufflés par l'explosion d'un missile tout près d'eux. Un homme les embarque dans une camionnette pour les relâcher quelques minutes plus tard en pleine nature et avec une mystérieuse peluche. La bande va tenter de se souvenir d'éléments du passé, et Kaede pense reconnaître le quartier où ils évoluent. Seulement voilà, des passants lui apprennent que l'immeuble dans lequel il pensait vivre a été abattu il y a six ans.

Dans ce tome deux, grâce à Anaxi, Kaede et ses amies font route vers le quartier général de l'O.C.I. Ce qu'ils découvriront à l'intérieur va laisser pantois : Des doubles d'eux-mêmes sont conservés dans un étrange liquide. Sont-ils des clones ? Le Docteur Hebita leur dévoile toute la vérité, et le tribut à payer sera lourd de conséquences. Kaede se doutait bien que quelque chose n'allait pas, lui qui avait fréquemment des troubles de la personnalité. Il accepte finalement de travailler avec l'équipe de Sakagami pour sauver ses proches et découvrir comment ce projet de clones a été initié, tout en trouvant l'origine de la maladie du vide. Rappelons que l'apeiron est un concept philosophique présenté la première fois par Anaximandre au VIème siècle av. J.-C. Il désigne l'illimité, l'indéfini, l'indéterminé, le principe et l'élément de tout ce qui est existe. Dans cette courte série, nous évoluons dans un univers dystopique où la condition des personnages apparaît cruelle et impossible à modifier. L'épilogue est un brin rapide, bien qu'il aborde toutes les thématiques abordées dans le manga, et à l'instar de certains films, il laisse place à beaucoup d'interprétation. Les dessins sont quant à eux relativement efficaces dans l'ensemble, soutenus par des scènes de combats dynamiques.