Igai (Igai - The Play Dead/Alive) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu un total de neuf tomes aux éditions Tokuma Shoten. Akira est le lycéen typique qui mène une vie tranquille. Il a des rêves et des aspirations comme tout le monde, et un béguin non partagé pour son amie d'enfance Kurumi. Celle-ci semble être plus intéressée par le meilleur ami d'Akira, Umezawa. Un triangle amoureux serait-il sur le point d'émerger ? Pas vraiment. Les étudiants se transforment soudainement en zombies frénétiques, attaquent et se jettent à la gorge l'un de l'autre. L'école est déchirée jusqu'à ce que soudain ... les morts-vivants s'arrêtent. Avec les zombies apparemment de retour à la normale, l'école est maintenant divisée entre les infectés et ceux qui ne le sont pas. Akira tente alors de mettre en place une trêve entre les deux communautés.

Dans ce volume huit, les humains, guidés par Makimura, Ezaki et Kishi, se rendent dans les collines et choisissent de partir en chasse des infectés. Ces derniers, menés par Hino du club de foot, se sont réfugiés sur le toit du lycée. C'est à cet instant que tout va basculer, certains d'entre eux décidant de s'attaquer à leurs camarades humains. De plus, Makimura joue un double jeu, il est un humain infiltré bien décidé à stopper la menace zombie, qu'importe la débauche de violence qui risque de suivre. Akira (humain) et Umezawa (infecté) vont tout tenter pour réparer ce qui peut l'être encore. Certains personnages ne survivront pas à ce volume, d'autres risquent d'y laisser pour de bon leur humanité (au propre comme au figuré). De son côté, Kisaragi prend toujours autant de plaisir à chasser du zombie avec sa batte, tandis que Sagawa se révèle étonnamment discret. Ce manga que l'on pourrait qualifier de chorale (on passe régulièrement d'un personnage à l'autre) est l'occasion de suivre différents petits groupes tentant de retrouver une vie "normale" au lycée. La trame avance assez vite, parfois trop, et le visuel demeure agréable dans l'ensemble, avec des personnages bien campés et des décors plutôt soignés.