Berserk est une série d'heroic fantasy japonaise encore en activité aujourd'hui dans l'archipel nippon, avec quarante-et-un tomes parus aux éditions Hakusensha. Le rythme de publication a considérablement ralenti ses dernières années et la disparition de Kentaro Miura a amené des doutes sur l'avenir de la série, mais heureusement, son grand ami Kouji Mori (Genesis, Suicide Island) va reprendre les rênes du scénario par la suite. L'intrigue met en scène Guts, un imposant guerrier qui laissent des dizaines de cadavres sur son passage et est armé d'une épée de taille gigantesque. Sur son cou, une marque mystérieuse le condamne à être poursuivi jour et nuit par des démons. Alors que le monde sombre inextricablement dans le chaos, Guts règle ses comptes avec les forces démoniaques qui resserrent leur emprise sur la destinée des hommes.

Casca a finalement reçu des soins sur l'île des elfes et retrouve lentement de plus en plus son ancienne personnalité. Mais il devient clair qu'elle n'est pas encore tirée d'affaire, car elle a peur et panique encore et encore, surtout quand elle voit ou se souvient de Guts. Le guerrier reste délibérément loin d'elle, ayant ses propres problèmes; mais il est prêt à continuer à la protéger. Pendant ce temps, ses amis essaient de trouver leur propre voie. Et last but not least, Griffith continue de faire tourner ses plans sombres dans son ancienne patrie. Au moins une fin temporaire a été trouvée avec des efforts combinés en au moins un point, car la guérison de Casca était l'objectif principal des héros, bien que d'autres développements émergent maintenant. Le volume les traite intelligemment, de sorte que non seulement Guts et Casca sont au centre des préoccupations, mais aussi Schierke et Farnese, qui sont testées par les sorcières de l'île et continuent également à suivre leur enseignement. Et enfin, Griffith continue de jouer un rôle intéressant, bien que douteux, dans son intrigue. Cela peut sembler réservé et inspirer le bien, mais vous pouvez déjà sentir que des intentions plus sombres se cachent derrière. Le résultat est une histoire qui a tout pour plaire et on aurait pu regretter qu'elle ne puisse pas se poursuivre, car elle aurait pu être à nouveau très excitante, mais les qualités scénaristiques de Kouji Mori laissent augurer un futur positif à la série. Comme toujours, le style narratif est très dense et offre cette fois-ci également quelques informations de fond. Les dessins de Miura sont, comme toujours, très détaillés et dynamiques, extrêmement réalistes et vivants. À cet égard, il n’a rien perdu de sa précision. Le style est également homogène, même si ce sont les assistants de Miura qui ont terminé le dernier chapitre et qui vont désormais poursuivre son œuvre.