Lancé en 2001 sur PlayStation 2, le jeu Devil May Cry devait être à l'origine Resident Evil 4, mais les développeurs étaient allés tellement loin dans l'action et la violence que le projet fut refusé par Capcom. L'équipe en charge du projet décida par conséquent de bâtir une toute nouvelle franchise, inspirée de la Divine Comédie. Douze ans plus tard, DMC revient sous les traits d’un reboot qui ne manquera pas de déconcerter les fans. En effet, cet épisode a été développé en Grande-Bretagne par le studio Ninja Theory (Enslaved), et affiche des choix de design totalement repensés. L’univers s’est en effet assombri, et le titre propose d’incarner le personnage dans sa jeunesse.

Sans surprise, cette bande dessinée s'inspire de ce DmC du nouveau millénaire, et affiche un univers graphique très particulier, passant rapidement d’un extrême à l’autre, du monde gothique au night club, en passant par un décor plus contemporain mais toujours profondément so british. Un choix qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui permet en tout cas d’apporter une véritable identité visuelle. Côté scénario, le récit se focalise sur le personnage de Vergil, et se déroule quelques mois avant le nouveau jeu vidéo. Virgil a recruté une médium, Kat, pour retrouver son Dante. Ce dernier est détenu dans la prison Hellfire, un établissement pour le moins diabolique. Rappelons en effet que Dante est le fruit de l'union d'un ange et d'un démon ...