Après quelques années d'absence, ponctuée par quelques rééditions, Sky-Doll marque enfin son retour dans une édition couleur. Pour rappel, dans l'univers de la série, Dieu est mort. Son corps a été retrouvé dans son bureau de l'Heaven Spaceship Wash, un astrolavage parmi tant d'autres sur la planète Papathéa. Pendant ce temps, Noa, une poupée synthétique conçue pour le plaisir des sens, sillonne l'espace de planète en planète à la recherche de ses origines. Pour ne rien arranger, là où la jeune femme passe, les ennuis sont quasiment assurés. Désormais réfugiée sur la planète Sudra avec ses amis Roy, Jahu, Cléopatre et Yhala, Noa aspire à retrouver une certaine tranquillité, même si elle utilise de nouveau ses pouvoirs de prêtresse pour ranimer des animaux et gagner des offrandes pour son nourrir. Roy est quant à lui à la pêche aux informations sur Sudra, tandis que Jahu passe son temps avec Cléopatre, désormais membre imminent du cirque intergalactique.

Sky-Doll est une série qui prend place dans un univers loufoque et futuriste, mais l'histoire devient plus sombre, plus compliquée qu'elle ne le paraissait au fil des tomes, surtout que la planète Sudra n'est pas le havre de paix tant espéré. Les dessins sont de toute beauté, et le style d'Alessandro Barbucci a indéniablement du cachet. Les couleurs de Barbara Canepa apportent la touche finale à l'ensemble, comme pourront le remarquer les lecteurs de la précédente édition en noir et blanc. Le seul bémol de cette saga est son rythme de parution extrêmement lent.